Deux associations de rescapés qui ont demandé à être entendues par la chambre d’appel du Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR) pour protester contre des "sentences inadéquates" ont reçu le soutien de l’accusation.
L’association rwandaise Ibuka et l’ONG britannique « Survivors Fund » veulent être entendues lors des procédures d’appel dans les procès de l’ancien chef d’Etat-major Augustin Bizimungu et du chef de la gendarmerie Augustin Ndindiliyimama, tous deux condamnés en première instance le 17 mai 2011.
"Nonobstant les témoignages à charge de certaines victimes, le procureur est d’acccord pour dire que la voix collective des victimes manquait pendant le procès et lors du prononcé du jugement", explique l’accusation dans un texte remis à la chambre d’appel.
En première instance, les deux généraux ont été convaincus de génocide, crimes contre l’humanité et crimes de guerre. Bizimungu a été condamné à 30 ans de réclusion tandis que Ndindiliyimama était relâché après avoir été condamné au temps déjà passé en détention.
Pour Ibuka et Survivors Fund, ces peines trop légères sont préjudiciables à la dignité des rescapés et des victimes. Elles veulent être entendues comme ami de la cour pour afin que les jugements d’appel reflètent mieux, expliquent-elles, la mission de lutte contre l’impunité du TPIR.
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