Un jeune homme d’environ 20 ans a été sérieusement tabassé au point par un agent de police au centre-ville de Bujumbura. Cet incident intervient à peine 48 heures après qu’un autre jeune homme ait été poignardé au coup par un agent de police, toujours au centre-ville da la capitale Bujumbura.

Comme disent les témoins retrouvés tout près de l’ancien marché central de Bujumbura où a eu cette scène, le jeune a été battu par ce policier au point que la victime a failli mourir. L’élément déclencheur de cet acte est les petits métaux que le jeune homme ramassé des restes de l’ancien marché central de Bujumbura. Cela s’étant passé dans la matinée de ce 20 Janvier, une foule s’est formée momentanément criant contre le policier dès 9h jusqu’à 11h du matin, heure à laquelle la branche de la police dénommée « Groupement Mobile d’Intervention Rapide », GMIR en sigle est arrivée pour éviter une bagarre. Un véhicule de cette branche de la police s’est ensuite chargé d’amener la victime, grièvement blessé, à l’hôpital.

Maître Armel Niyongere, président de l’Action Chrétienne pour l’Abolition de la Torture(ACAT)

Un des défenseurs des droits de la personne humaine qui s’était déplacé, Maître Armel Niyongere, président de l’Action Chrétienne pour l’Abolition de la Torture(ACAT), a vivement critiqué ce comportement ignoble des policiers qui gardent les ruines de l’ancien marché central de Bujumbura. Armel Niyongere a demandé à ce que les agents de l’ordre respectent les citoyens au lieu d’être source de trouble de la sécurité des citoyens. Le président de l’ACAT a dit qu’il s’en va suivre la suite de cet acte ainsi que là où le jeune homme est hospitalisé.

La tension entre la foule qui s’était rassemblé et les policiers de l’ancien marché central de Bujumbura est resté tendue. La cause étant que cette foule accuse cette police de voler les restes du marché central de Bujumbura. Mais, la police accusée n’a pas voulu s’exprimer sur ses accusions de cette foule.

Vous saurais que ce drame intervient après que le samedi 18 janvier 2014, un policier ait poignardé un vendeur-ambulant au coup avec un couteau. Cela est arrivé quand, ce jour-là, les policiers courraient après les vendeurs ambulants.

Les citoyens critiquent fortement ce comportement des policiers. Ils demandent du coup que les dirigeants de la police puissent suivre de très près les actions de ceux qui sont sous leur responsabilité. De plus, qu’ils donnent des formations aux membres du corps de la police sur le respect de la personne humaine, si une fois les policiers attrapent une personne sache qu’il ne s’agit pas d’un animal. Ces citoyens avancent parce que les policiers n’hésitent pas à tabasser et torturer quelqu’un.