L’Office Nationale pour la Protection des Réfugiés et des Apatrides (ONPRA) du Burundi commence à adopter un mode de cuisson basé sur des briquettes biocombustibles dans les quatre camps de réfugiés du pays pour éviter les coupes excessives du bois de chauffe et ainsi protéger l’environnement.

"Depuis longtemps, on a constaté que les réfugiés utilisent mensuellement beaucoup de stères de bois, ce qui faisait qu’il y avait beaucoup coupures de bois (...) c’est ainsi que nous avons songé à mettre en place cette nouvelle méthodologie pour que les réfugiés puissent recourir à un autre moyen pour la cuisson de leurs aliments que de se fier au charbon et aux bois de chauffage", a indiqué mercredi Jean Bosco Nduwimana, coordonnateur de l’ONPRA.

Il a fait savoir qu’il s’agit d’un produit qui est fabriqué à partir des parches de café, des balles de riz, des copeaux de bois, des tiges de coton, de la bouse de vache et des aiguilles de pinus, et qui a une densité et une consistance supérieures à celles du bois de chauffage et un pouvoir calorifique élevé.

En outre, c’est un produit très peu polluant, a-t-il fait savoir, ajoutant que ce produit est disponible quelle que soit la saison tant qu’il y a des déchets agricoles et forestiers à recycler.

Ce nouveau biocombustible est actuellement utilisé par 27.000 personnes de quatre camps de réfugiés.