La conférence de presse du Président Paul Kagame de ce jeudi 15 janvier 2015 a montré la position du Rwanda à propos de la lutte contre le phénomène Fdlr. Au journaliste qui lui posait la question de savoir l’étape à suivre au cas où la Communauté internationale, la Monusco et la Force Internationale neutre faite de troupes tanzaniennes, malawites et sud africaines basée dans l’Est de la RDC n’exécutaient pas avec les forces gouvernementales congolaises la décision de désarmement de force des Fdlr,
"Nous continuerons à assurer la sécurité dans les limites de notre territoire. Nous continuerons également de renforcer notre capacité de défense pour parer à toute éventualité sans toutefois tenir compte de possibles ou non préparatifs des hostilités de l’autre côté de la frontière. Nous ne pouvouvons engager de quelconques actions militaires hors de nos frontières. Ce n’est qu’à l’intêrieur de nos frontières où nous avons la souveraineté. Il n’y a que les forces de la Communauté ingernationale stationnées dans cet Est de la RDC qui ont la direction des opérations contre ces Fdlr au cas où elles en ont la volonté :, a-t-il déclaré Paul Kagame au journaliste montrant indirectement combien la Communauté internationale causerait de sérieux problèmes d’insécurité dans la région et au Rwanda au cas où elle ne combattrait pas ces rebelles rwandais dont les commandants sont sérieusement soupçonnés de crimes de génocide des Tutsi du Rwanda de 1994.
"Nous n’avons aucun droit de parole ou de poursuite hors de nos frontières. La question de poursuite des fdlr est autorisée uniquement pour les Forces de la Communauté internationale stationnées en RDC depuis si longtemps. Elles prendront la décision e ce qui doit se faire", a-t-il ajouté.

Il va décrire les Fdlr et ses complicités avec les différents intervenants dans la crise congolaise
"Ce mouvement rebelle est directement lié aux crimes de génocide. Pourtant une certaine opinion semble l’en blanchir disant que non, il s’agit d’une jeunesse d’une autre génération différente de celle des aînés qui auront participé au génocide des Tutsi. Alors la Communauté internationale invente des prétextes pour ne pas l’attaquer alors qu’elle a vite fait de combattre d’autres mouvements congolais (le M23). ’Attendons voir.... Faisons ceci ! Non ! Faisons plutôt comme cela !’, se dit-elle cette Communauté internationale. Et le prétexte est tout trouvé... ’ Ce sont des civils’, se dit-elle montrant qu’elle cherche tous les moyens de ne pas entreprendre des opérations militaires de désarmement forcé des Fdlr",
a déclaré le Président montrant que cette incertitude et cette inaction sont parfaitement délibérées, qu’elles obéissent à des intérêts géostratégiques certains de la part de certains membres de la communauté internationale.
En effet, ce mouvement armé rwandais opérant dans l’Est de la RDC jouit de complicités au sein de l’appareil gouvernementale congolaise ainsi ue le soulignent différents rapports onusiens publiés il y a peu. Il a aussi des affinités avec certains membres de la communauté internationale qui n’osent pas l’afficher officiellement.
AJOUTER UN COMMENTAIRE
REGLES D'UTILISATIONS DU FORUM
Ne vous eloignez pas du sujet de discussion; Les insultes,difamations,publicité et ségregations de tous genres ne sont pas tolerées Si vous souhaitez suivre le cours des discussions en cours fournissez une addresse email valide.
Votre commentaire apparaitra apre`s moderation par l'équipe d' IGIHE.com En cas de non respect d'une ou plusieurs des regles d'utilisation si dessus, le commentaire sera supprimer. Merci!