Kigali : Le gouvernement congolais se félicite des premiers résultats, jugés “encourageants”, de l’opération de traque et de désarmement des forces négatives parmi lesquelles les rebelles rwandais des FDLR dans la partie Est du pays.

Cette indication a été faite par Lambert Mende Omalanga, porte-parole du gouvernement congolais, au cours d’un point de presse tenu à Kinshasa.

Lambert Mende a précisé qu’au Nord-Kivu, les forces régulières congolaises mènent depuis plusieurs jours des actions d’envergure pour neutraliser les rebelles rwandais des FDLR, réfractaires à l’ultimatum de désarment volontaire.

Leur place forte a été assiégée, donnant lieu à un nombre significatif de captures et de redditions et à la fuite d’un grand nombre d’entre eux, avec armes et bagages, a-t-il dit.

Louise Mushikiwabo qui dirige la diplomatie rwandaise a cependant dit que rien ne montre jusqu’à présent qu’il y a une opération de démantèlement des FDLR en cours à l’Est de la RDC.

Après le démêlement du M23 par l’armée congolaise appuyée par les casques bleus, les Américains demandent aux forces coalisées de mettre hors d’état de nuire les FDLR.

“Les FDLR sont un groupe armé illégal, qui continue d’opérer à l’Est du Congo. Le M23, qui continuait d’opérer, a été défait militairement avec l’aide de la Communauté internationale. Les FDLR doivent connaître le même sort. Il en va de la crédibilité de la communauté internationale ”, a indiqué à Jeune Afrique Russ Feingold, émissaire des Etats-Unis dans les Grands Lacs.

Les combattants FDLR(Forces démocratiques de libération du Rwanda) sont retranchés dans les forêts congolaises depuis la fin du génocide des Tutsi du Rwanda en 1994 auquel certains ont participé. (Fin)