Dénonciation des auteurs du commerce clandestin du secteur de l’énergie et mines

Redigé par INGABIRE Luc-Noël
Le 23 janvier 2014 à 10:03

Bien que la loi régissant le domaine de l’énergie et mines soit en déjà mise en place, il y a des autorités des membres du corps de la police et de l’armée qui continuent à œuvrer illégalement dans ce domaine. Et c’est sont ces gens-là qui handicapent le domaine de l’énergie et mines comme le dit l’OLUCOME.
Le président de l’OLUCOME, Gabriel Rufyiri indique qu’il est étonnant de voir que la loi du 15 Octobre régissant le secteur de l’énergie et mines n’est pas encore entrée en vigueur jusqu’aujourd’hui alors (...)

Bien que la loi régissant le domaine de l’énergie et mines soit en déjà mise en place, il y a des autorités des membres du corps de la police et de l’armée qui continuent à œuvrer illégalement dans ce domaine. Et c’est sont ces gens-là qui handicapent le domaine de l’énergie et mines comme le dit l’OLUCOME.

Gabriel Rufyiri, président de l’OLUCOME

Le président de l’OLUCOME, Gabriel Rufyiri indique qu’il est étonnant de voir que la loi du 15 Octobre régissant le secteur de l’énergie et mines n’est pas encore entrée en vigueur jusqu’aujourd’hui alors qu’il s’agit d’un secteur clé de la vie du pays. Le pourquoi de ce retard que Gabriel Rufyiri donne et que les taxes sont devenus exorbitants dans ce secteur et que l’autorisation d’œuvrer dans ce secteur est devenue cher. Cette autorisation est passée de 100 mille à 500 mille francs burundais. Ainsi cela constitue une barrière à ceux qui aimeraient travailler en toute légalité dans ce secteur de la vie u pays.

L’Observatoire de Lutte contre la Corruption et les Malversations Economiques, OLUCOME en sigle, pointe du doigt que ce sont des autorités haut placées qui ont fait leur fief ce secteur de l’énergie et mines alors que la loi ne leur y autorise pas. Ici, Gabriel Rufyiri fait savoir qu’il y a une poigné d’autorités de la police et de l’armée, les hauts cadres des services de renseignement ainsi que d’autres personnalités haut placées qui seraient les seuls qui œuvrent dans ce secteur. Ces derniers exercent l’extraction du sable, du gravier, de l’or sans toutefois payer de taxes sans aucune autorisation administrative.

L’OLUCOME dit que les rapports de l’ONU signalent que des gens continuent à exporter de l’or de façon illégale. Ici, il a était cité un certain Mutoka Ruyangari, propriétaire de la société Berkenrode bvd SA qui est devenu NTAHANGWA splr. Dans ces mêmes rapports apparait le nom de Jean Claude Nzeyimana qui, en Octobre 2013, à lui seul, avait déjà exporté 64 kilogramme d’or.

L’Observatoire de Lutte contre la Corruption et les Malversations Economiques demande à l’Etat d’effecteur une sensibilisation suffisante sur cette loi régissant de secteur de l’énergie et mines. L’OLUCOME demande aux autorités de l’Etat, de la police et de l’armée de rompre avec cette pratique de commerce clandestine de l’or.


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