"J’ai observé que le fuit de l’avocat à Butare où il est abondant n’est pas valorisé. Il est plus donné aux porcheries plutôt de que le transformer en produits dérivés. Il est clair qu’il n’était ni rentable en soi, ni pour le fermier qui le cultive", a confié à IGIHE Mugeni Euphrosine qui, avec le prix d’une valeur de 400 mille francs lui décerné par DOT Rwanda en 2016 pour avoir exposé ce projet et un autre d’une valeur de trois millions par Youth Connect en 2017, les deux jeunes étudiants ont commencé le montage de leur unité de transformation.

"Avec notre projet, nous offrons 200 francs le Kilo aux fermiers producteurs d’avocats au moment où ils ne percevaient auparavant que 500 francs pour tout l’arbre fruitier", a-t-elle dit montrant que les fermiers d’avocatier du périmètre de Huye et Gisagara en Province du Sud peuvent enfin pousser un ouf d’espoir.

Idée de faire un vin d’avocat
La jeune fille trouve que le marché de matières premières est assez grand, qu’il peut continuer à satisfaire l’unité de production de l’huile mais qu’il peut aussi alimenter l’usine de vin à base d’avocat.

"Nous avons un défi à relever, celui de nous équiper en machines industrielles de pointe capables de booster notre production. A ce jour, l’huile que nous fabriquons n’est pas pour la cuisson. On la mixe au repas déjà préparé prêt à être consommé", a dit la jeune entrepreneure disant que dans le plan à venir, la focalisation sera faite sur la production de l’huile d’avocat pour le cuisinage des repas mais aussi la fabrication du vin, du jus et de la mayonnaise de ce fruit.