Depuis que les rapports homme-femme ont changé au profit de la femme, ce phénomène social subi est vécu avec une sorte de gêne dans le couple rwandais où, à part cette volonté politique de promotion du genre, tous les attributs culturels dont la dot autour de la formation légale et culturelle du couple restent les mêmes. Ils ne promeuvent pas suffisamment et culturellement cette nouvelle égalité en droits et devoirs de l’homme et de la femme dans leur foyer.
Des malentendus entre couple mal gérés
Des couples se disloquent autant que d’autres se forment. Des hommes décident de fuir leurs foyers, les causes avancées par la plupart d’entre eux sont la pauvreté, le dénigrement de leurs femmes et autres. Les femmes disent carrément que le défaut des hommes est de ne pas être fidèle à la vie du couple.
« J’ai fui ma famille dans le quartier Kicukiro. J’étais en désaccord avec ma femme. Elle me laissait tous les travaux pour subvenir aux besoins du ménage », a confié à IGIHE Théoneste Mugenga.
Un autre jeune homme qui a requis l’anonymat déclare qu’il est chauffeur de profession. « En vérité ma femme ne me donnait aucun respect, confie-t-il au journal. J’ai choisi de la quitter. Quand les enfants me manquent, je vais les voir chez elle. Je donne la ration pour les enfants mais je me sens bien depuis que je me suis séparée d’elle ».
Jeanne Mukansanga du Secteur Kigarama dans le quartier Kicukiro vient de faire 6 mois abandonnée par son mari. Elle se demande toujours la cause du départ de son mari.
« Cela faisait 5 ans que nous étions légalement mariés avec 3 enfants. Aucune dispute entre nous. Le seul problème, il était chômeur depuis une année. C’était mois qui pourvoyais aux besoins de la famille », a-t-elle confié au journal montrant que les relations travail-foyer et estime mutuelle sont très importants dans la vie du couple rwandais et que tout déséquilibre peut entraîner la dislocation de ce dernier.
« Mon mari a fui les responsabilités d’élever les enfants depuis qu’elle a entendu que je vais mettre au montre des triplets », a dit Alphonsine Nyirasafari du quartier de Muhima qui doit vivre des œuvres de bonne volonté depuis que son mari l’a quitté pour avoir mis au monde ces triplets.
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