Les dernières données révèlent une croissance généralisée dans tous les grands secteurs, avec des performances particulièrement solides dans les secteurs des services et de l’industrie.

Les services sont restés le principal contributeur à l’économie, représentant 46 % du PIB. Le secteur a connu une croissance de 9 % en glissement annuel, portée par une progression à deux chiffres dans le commerce de gros et de détail (+14 %), les services d’information et de communication (+19 %), ainsi que l’administration publique (+14 %).

Les services financiers ont augmenté de 8 %, tandis que les hôtels et restaurants ont enregistré une hausse de 5 %. Le secteur de l’éducation a progressé de 5 %, bien que les services de santé aient connu une baisse de 1 %. Il est à noter que le transport terrestre a crû de 10 %, ce qui a compensé une chute de 10 % du transport aérien, entraînant une croissance globale de 4 % des services de transport.

L’industrie a contribué à hauteur de 23 % au PIB et enregistré une croissance de 9 % au premier trimestre. Le sous-secteur de la construction a mené avec une hausse de 13 %, reflet du développement continu des infrastructures. Le secteur manufacturier a progressé de 12 %, soutenu par une forte croissance dans la production de produits métalliques (+22 %), de produits chimiques, en caoutchouc et en plastique (+15 %), ainsi que dans la transformation alimentaire (+2 %).

En revanche, le sous-secteur des mines et carrières s’est contracté de 3 %, en raison d’une baisse de 18 % des exportations de coltan et d’un recul de 12 % des exportations de wolfram. À l’inverse, les exportations de cassitérite ont augmenté de 9 %, les exportations de cassitérite transformée ayant bondi de 90 %, malgré une baisse de 5 % des exportations de cassitérite brute.

L’agriculture, qui a contribué à hauteur de 24 % au PIB, a enregistré une croissance modeste de 2 %. La production vivrière a diminué de 1 %, en raison d’une baisse des récoltes de maïs et de haricots, en recul respectivement de 5 % et de 1 %, après une récolte abondante en 2024.

En revanche, la production de pommes de terre irlandaises et de manioc a augmenté respectivement de 3 % et de 5 %. Les cultures d’exportation ont affiché des résultats contrastés : la production de café a progressé de 16 %, tandis que celle de thé a chuté de 9 %, après une hausse de 21 % au premier trimestre 2024.

Les impôts nets ont contribué pour les 7 % restants au PIB.

Le Produit Intérieur Brut (PIB) du Rwanda a enregistré une croissance de 7,8 % au premier trimestre 2025, atteignant 5 255 milliards de francs rwandais