Il s’agit, pour François Hollande, élu en mai dernier, de tenter d’ouvrir une nouvelle page de l’histoire des relations parfois tumultueuses entre la France, ancienne puissance coloniale, et l’Algérie.

Le président français est à la tête d’une forte délégation composée notamment d’une dizaine de ministres et d’hommes d’affaires.

François Hollande devait s’entretenir avec son homologue algérien Abdelaziz Bouteflika dans l’après-midi.

Les deux pays sont censés signer une série d’accords concernant plusieurs secteurs, notamment la défense, l’industrie, la culture et l’agriculture.

Il est question de la constrution près d’Oran d’une usine de montage de voitures de marque Renault.

François Hollande prononcera un discours jeudi devant le Parlement algérien.

L’Algérie a accédé à l’indépendance en 1962 à l’issue d’une terrible guerre de libération qui a mis un terme à 132 ans de colonisation française.

Le président français a laissé entendre qu’il porterait un regard "lucide" sur le passé.