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RDC : tension à l’Assemblée lors de l’examen du projet de loi électorale

Redigé par radio okapi
Le 12 janvier 2015 à 07:46

La plénière de l’Assemblée nationale consacrée à l’examen du projet de loi modifiant la loi électorale a été perturbée lundi 12 janvier par des députés de l’opposition. Ces derniers ont tenté, à coups de sifflet, d’empêcher l’examen de ce projet de loi proposé par le gouvernement.
Juste après l’annonce de l’ordre du jour de la plénière par le président de l’Assemblée nationale, Aubin Minaku, des députés de l’opposition se sont mis à siffler. D’autres ont rejoint l’estrade de la salle. Une bousculade avec des (...)

La plénière de l’Assemblée nationale consacrée à l’examen du projet de loi modifiant la loi électorale a été perturbée lundi 12 janvier par des députés de l’opposition. Ces derniers ont tenté, à coups de sifflet, d’empêcher l’examen de ce projet de loi proposé par le gouvernement.

Juste après l’annonce de l’ordre du jour de la plénière par le président de l’Assemblée nationale, Aubin Minaku, des députés de l’opposition se sont mis à siffler. D’autres ont rejoint l’estrade de la salle. Une bousculade avec des députés de la majorité et des agents du protocole de l’Assemblée nationale s’en est suivie.

La séance a été interrompue pendant plusieurs minutes. Aubin Minaku a alors tenté de s’adresser à l’opinion (en Lingala), puis aux députés de l’opposition pour expliquer le bienfondé de ce texte. En vain.

C’est dans un vacarme que le président de l’Assemblée nationale a finalement ouvert le débat. Il a invité le ministre de l’Intérieur, Evariste Boshab, à présenter l’économie du projet de loi.

Après la présentation du projet de loi, les députés se sont succédé devant la tribune pour le débat général. Le vacarme s’est calmé peu à peu.

L’opposition avait annoncé le boycott des séances consacrées à l’examen du projet de loi modifiant la loi électorale. Elle le juge inopportun. Pour les opposants, la majorité veut, à travers cette loi, obtenir le « glissement du mandat du président de la république », en retardant les élections pour lui permettre d’aller au-delà de 2016.


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