La Station de Police de Muhanga a commencé une enquête sur les médecin de l’hôpital de Kabgayi soupçonnés de grave irresponsabilité sur un nourrisson Aimé Ange Uwase soigné pour brûlures profondes.

La mère du nourrisson Assoumpta Umugabekazi dépêche le 21 août dernier son enfant brûlé par le lait boulli aux fesses par inadvertance de la domestique. Dans l’urgence de ce traitement, les médecins ne font pas une inspection de l’étendue de cette brûlure.

"Ils l’ont soigné durant toute une semaine. Je ne cessais de leur dire de vérifier si les parties génitales intérieures de ma fillette n’ont pas été atteintes. Mais ils faisaient sourde oreille à mon appel, préférant me dire de me tranquiliser qu’il n’y avait pas de problème de ce côté-là", a confié à IGIHE la Mère du nourrisson disant en passant que l’accueil qui lui a été réservé quand elle entrait pour urgence dans l’hôpital était plutôt froid.

"Le médecin qui nous a reçu a constaté la brûlure de l’enfant puis il a vaqué à d’autres occupations. Tous les médecins qui passaient auprès de nous regardaient l’enfant et repassaient. Certains à qui nous nous confiions pour quelque action préféraient nous dire de patienter et attendre le premier médecin qui nous avait reçu", a dit la mère révoltée par ce pauvre accueil qui leur a été réservé.

Le porte parole de la police en Province du Sud, CSP Hubert Gashagaza, a indiqué à IGIHE que ce cas est suivi de très près par les OPJ de la place avec des expérts en médecine pour évaluer le degré d’irresponsabilité de ces médecins et l’impact négative qu’elle a créée sur les organes du nourrisson.

Les médecins de l’Hôpital de Kanombe/Kigali où l’enfant a été transféré disent qu’il se peut que l’enfant n’a pas été brûlé dans le sexe mais que les médecins de Muhanga y auraient introduit sans succès des sondes pour l’aider à évacuer les sécrétions urinaires.