Et un trophée de plus pour l’Allemagne ! Elle a remporté la première Coupe des Confédérations de son histoire en battant le Chili 1-0 en finale de l’édition 2017, dimanche à Saint-Pétersbourg. Grâce à un but de Lars Stindl (20e minute), les Allemands, champions du monde en titre, succèdent au palmarès au Brésil.
A un an de la prochaine Coupe du Monde, c’est justement pour faire le doublé 2014/2018 que Joachim Löw avait choisi d’éviter à ses titulaires de disputer trois tournois en trois ans. Il n’avait du coup convoqué que trois champions du monde (Mustafi, Ginter et Draxler) au sein du groupe le plus jeune du plateau russe, seulement 24 ans et 4 mois en moyenne. Il a pu faire une revue d’effectif qui a permis des confirmations (Ter Stegen, Rüdiger, Kimmich, Hector), des révélations (Rudy, Goretzka, Stindl, Werner) et des promesses (Can, Henrichs, Brandt), le tout en empilant douze buts en cinq matches.
Les Chiliens ont perdu le match sur une énorme erreur : Diaz se faisait subtiliser le ballon devant sa surface par Werner qui n’avait plus qu’à servir Stindl, poussant le ballon dans la cage vide pour ouvrir le score (20e). Stindl rejoignait ainsi ses coéquipiers Werner et Goretzka en tête du classement des buteurs (3 réalisations chacun).
Les Allemands ont souffert
Pourtant, les Allemands ont souffert. Des joueurs qui s’étaient comportés en valeurs sûres au fil du tournoi, notamment les paires de latéraux Kimmich-Hector et de récupérateurs Rudy-Goretzka, ont subi la pression du Chili et notoirement de Vidal, combattant omniprésent au volume impressionnant.
La Mannschaft a manqué de précision au moment de conclure ses contre-attaques, comme ces tentatives excentrées de Goretzka (36e, 45e) ou ce raid de Draxler dont la frappe était déviée en corner (55e).
Contre-attaques, car comme lors de la première confrontation, en phase de groupes le 22 juin à Kazan (1-1), le Chili a dominé les débats, notamment en première période (63% de possession !), campant souvent dans la moitié allemande et multipliant les centres et les frappes au but.
Mais il manquait cruellement de réalisme : ses tentatives s’avéraient rarement cadrées ou dangereuses, à l’image du tir au-dessus de la barre de Vidal, qui de rage martelait le sol (76e), ou de celui de Sagal sur un centre en retrait (84e). Ses seules occasions vraiment nettes furent une infiltration balle au pied d’Aranguiz, taclé in extremis par Rüdiger (5e), ou ce coup franc de Sanchez sur lequel Ter Stegen se couchait bien (90e+4). Le gardien allemand était d’ailleurs élu homme du match.
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