L’UNESCO flingue l’expo Wiesenthal et règle ses comptes avec Israël réduit au silence, l’Hexagone laisse faire

Israel et les USA ont suspendu en 2011 leurs contributions respectives à l’UNESCO et perdu à cette occasion leur droit de vote et leur droit de véto. Les USA apportaient 22% du financement de l’organisation onusienne dont le siège se trouve dans le 7ème arrondissement à Paris.

L’UNESCO a passé récemment 6 résolutions anti-Israël avec l’appui de l’Hexagone sur des sujets ayant trait directement aux racines juives et hébraïques, de l’Etat d’Israël.

Ce rappel vénéneux est souvent occulté dans la polémique qui fait rage aujourd’hui autour de la suspension par la patronne de l’UNESCO, à la demande de 22 pays arabes, d’une exposition du centre Wiesenthal portant sur les 3500 ans de relations entre le peuple Juif et la Terre d’Israël.

Le sujet des racines juives de l’Etat d’Israël serait très dérangeant selon les nouveaux parrains de l’UNESCO qui estiment que l’exposition annulée in extremis, aurait pu peser négativement sur les pourparlers de paix en cours.

Peu d’observateurs ont noté que le Groupe arabe saluait, dans son courrier à la patronne de l’UNESCO, en une référence appuyée et admirative, les "efforts incessants" du Secrétaire d’État US John Kerry.

Ceux qui aujourd’hui poussent des cris d’orfraie, en protestation de la décision onusienne, ouvrent les yeux trop tard.