Suite à son engagement à développer des infrastructures visant à promouvoir le développement national, le gouvernement a accordé en juillet 2021 à Masai Ujiri une parcelle de terrain de 2,4 hectares située au village Amahoro, cellule Rukiri II, secteur Remera, district de Gasabo, ville de Kigali.

Ce terrain a été attribué pour des finalités d’intérêt national spécifiques afin d’accélérer le développement.

Le décret présidentiel autorisant cette concession foncière a été publié dans le Journal Officiel le 19 juillet 2021, suite à une demande du Ministre de l’Environnement et à l’approbation du Conseil des ministres le 12 juin 2021.

Faisant preuve de détermination, Masai Ujiri a rapidement lancé le projet de construction de Zaria Court Kigali dès la réception du terrain.

« Zaria Court », nommé d’après la région de Zaria au Nigeria, d’où est originaire l’entrepreneur Masai Ujiri — qui détient également la nationalité canadienne et est largement reconnu pour sa carrière en NBA ainsi que pour avoir été président des Toronto Raptors — est une installation ultramoderne à Kigali dédiée au sport, à la culture et au divertissement.

Le complexe ’Zaria Court Kigali’, achevé pour un coût d’environ 25 millions de dollars (plus de 36 milliards de francs rwandais), est désormais pleinement opérationnel et les préparatifs de son inauguration officielle sont en cours.

L’établissement comprend plusieurs composantes, notamment un hôtel de 80 chambres, plusieurs restaurants, un espace de restauration et bar sur le toit, une salle de sport, des bureaux ainsi qu’un studio de diffusion.

De plus, le complexe dispose d’une salle polyvalente accueillant divers événements sportifs, festivals, concerts, marchés et autres activités. Il comprend également un grand supermarché destiné à servir tant les résidents que les visiteurs.

La construction du complexe a été officiellement lancée en août 2023 par le Président Paul Kagame et Masai Ujiri.

Che Rupari, responsable de la marque et de l’orientation chez ’Zaria Court Rwanda’, a récemment décrit cette nouvelle infrastructure comme un centre polyvalent dédié au sport, à l’hôtellerie, à la culture et au divertissement.

« Zaria Court est l’un des sites les plus récents de la région, offrant plusieurs terrains sportifs, notamment de football et de basketball, des espaces événementiels ainsi qu’un hôtel. Notre vision est simple : venez jouer, séjourner et profiter », a-t-il indiqué.

Che Rupari a également expliqué que le site peut accueillir de grands rassemblements, avec une capacité de plus de 5 000 personnes. Le bar sportif peut confortablement recevoir entre 200 et 300 convives, tandis que le terrain de basketball — également espace polyvalent — peut accueillir un nombre important de participants.

Il a souligné que visiter Zaria Court offre une expérience diversifiée en un seul lieu : que ce soit pour jouer au basketball ou au football, regarder un match au bar, se détendre ou même passer la nuit à l’hôtel.

« C’est un lieu adapté à différents types d’événements. Que vous prévoyiez pour 1 000 invités, 20 personnes ou une grande foule, nous avons l’espace pour vous accueillir. Zaria Court est un site multifonctionnel prêt à recevoir tout type d’événement. »

« Comme mentionné précédemment, le projet achevé de Zaria Court a engendré des coûts dépassant les 25 millions de dollars, avec un potentiel d’investissements supplémentaires. »

Rupari a insisté sur le fait que le sport constitue une force unificatrice et que, grâce à des infrastructures telles que les terrains de basketball et de football, les jeunes ont l’opportunité de se réunir socialement, de collaborer et de lancer des projets de développement.

« Notre vision était d’établir un lieu multifonctionnel où les jeunes peuvent se rassembler, interagir et coopérer — en intégrant l’hôtellerie, le sport et le divertissement afin de favoriser l’innovation et l’expression créative. »

Abordant la perspective financière, il a précisé que, bien que la rentabilité soit un objectif cohérent avec toute entreprise, la mission principale est de responsabiliser les jeunes en développant leurs talents dans les arts, le sport et les secteurs connexes.

« Nous anticipons un retour sur investissement avec le temps ; cependant, la valeur fondamentale réside dans la création d’un centre de connexion et de dialogue pour la jeunesse africaine. »

« Nous sommes convaincus que faciliter un tel engagement transformateur générera à terme des bénéfices économiques, même si notre priorité première demeure l’impact social. »

Il a indiqué que la phase de construction a employé plus de 700 ouvriers, dont 30 % de femmes, ainsi que plus de 3 000 travailleurs occasionnels. Environ 1 milliard de francs rwandais versés au personnel ont fortement contribué à l’économie nationale.

Après la construction, l’établissement devrait fournir un emploi permanent à plus de 300 personnes réparties dans ses différentes unités opérationnelles.

Il est à noter que le site englobe une zone à forte valeur historique, anciennement occupée par l’Hôtel Amahoro, qui servait d’hébergement au personnel des Nations Unies, dont le général Romeo Dallaire, durant le génocide contre les Tutsi.

Par ailleurs, il a souligné que 90 % des matériaux de construction provenaient de fournisseurs locaux au Rwanda, seuls 10 % ayant été importés.