Le Barreau de Bujumbura hausse le ton au sujet de la Révision de la Constitution

Redigé par IGIHE
Le 30 octobre 2013 à 05:59

Le barreau de Bujumbura prévient le gouvernement burundais actuel qu’il le poursuivrait dans les juridictions indépendantes et compétentes, si ce gouvernement procédait à l’exécution du projet de révision de la Constitution du Burundi du 18 Mars 2005. Projet qui est déjà passé et approuvé par le conseil des ministres.
Le président du barreau de Bujumbura, Maître Isidore Rufyikiri, au cours d’une conférence qu’il a tenu, il a rappelé la généalogie de la constitution du 18 Mars 2005, toujours en vigueur (...)

Le barreau de Bujumbura prévient le gouvernement burundais actuel qu’il le poursuivrait dans les juridictions indépendantes et compétentes, si ce gouvernement procédait à l’exécution du projet de révision de la Constitution du Burundi du 18 Mars 2005. Projet qui est déjà passé et approuvé par le conseil des ministres.

Le président du barreau de Bujumbura, Maître Isidore Rufyikiri, au cours d’une conférence qu’il a tenu, il a rappelé la généalogie de la constitution du 18 Mars 2005, toujours en vigueur aujourd’hui au Burundi. En effet, cette constitution découle des Accords d’Arusha et elle stipule bien qu’après le pouvoir de transition, le président de la République du Burundi est élu pour un mandat renouvelable une seule fois. Cela constituant une barrière pour le pouvoir en place, dit-il Isodore Rufyikiri, un projet de révision de la constitution a surgi après des controverses sur une évntuelle candidature de Pierre Nkurunziza pour briguer un troisième mandant. Projet, qui d’ailleurs, a été approuvé par le conseil des ministres qui s’est tenu en dates du 9 et 10 Octobre 2013.

Maitre Isidore Rufyikiri, Président du barreau de Bujumbura

Pour ce, Isidore Rufyikiri, président du barreau de Bujumbura a mise en garde à l’Etat concernant ce projet de réviser la constitution. Il a rappelé que l’Etat à lui seul n’est pas juridiquement autorisé à effectuer ni la révision ni l’abrogation de la constitution sans les autres acteurs politiques qui ont participé à la mise en place de cette constitution. Le barreau de Bujumbura dit qu’il poursuivra le gouvernement devant les juridictions indépendantes et compétentes si le gouvernement use de la force pour violer cette loi fondamentale du pays.

Le barreau de Bujumbura a lancé un appel à tous les acteurs qui ont contribué à ce que les Accords d’Arusha soient signé, de se prononcer sur cette tendance de réviser la constitution. Ici, l’appel a été adressé à l’Union Africaine, les Nations Unies, l’Union Européenne et les autres acteurs ayants contribués. Il leur est demandé de sortir du silence et de ne pas accepter que les autorités en exercices outrepassent la constitution en procédant à sa révision sans la participation de toutes les parties concernées.


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