FACT CHECKING - Selon l’avocate du pharmacien de Gironde accusé de ne pas vouloir vendre des contraceptifs dans son établissement, le stérilet aurait des "effets abortifs". Une affirmation que metronews a voulu vérifier.
C’est l’argument de l’avocate du pharmacien girondin. Selon Adeline le Gouvello, qui défend Bruno Pichon, accusé d’avoir refusé de vendre des contraceptifs dans son officine, le DIU (dispositif intra-utérin) ou stérilet, serait "abortif". Un effet supposé qui permettrait au professionnel d’invoquer une clause de conscience. Seulement voilà. Sur le site choisirsacontraception.fr, mis à disposition par l’INPES et le ministère des Affaires sociales et de la Santé, que trouve-t-on ? Pas une seule ligne sur cette potentielle conséquence provoquée par le contraceptif.

Pour Adeline le Gouvello, c’est pourtant très clair. "Le stérilet a des effets abortifs. Pour l’affirmer, je me fie aux notices des laboratoires eux-mêmes, comme celles du laboratoire Mona Lisa par exemple, et aux dictionnaires pharmaceutiques. Et si vous allez sur sterilet.info, c’est marqué", nous explique l’avocate. A metronews, nous avons donc voulu vérifier ces affirmations. Direction le laboratoire HRA Pharma, qui commercialise les DIU Mona Lisa. Sur la notice en ligne, nous retrouvons une étrange formulation, dont il est bien difficile de comprendre si, oui ou non, elle affirme que le stérilet a des effets abortifs.

Avec metronews.fr