Urgent

Les journalistes d’Umurabyo ont interjeté appel devant la cour suprême

Redigé par Yves Nyirinkwaya
Le 31 janvier 2012 à 09:52

les journalistes d’ Umurabyo, la rédactrice en chef et une journaliste, ont interjeté appel devant la Cour suprême ce lundi sur leur peine de 17 et 7 ans pour leur crime de négationnisme du génocide et d’incitation à des troubles civils.
Agnès Uwimana Nkusi, la rédactrice en chef d’Umurabyo, un journal mensuel local , a été condamnée en février 2011 pour diffamation, pour avoir provoqué des divisions et pour négationnisme du génocide de 1994 au Rwanda, puis condamnée à 17 ans de prison.
Saidati (...)

les journalistes d’ Umurabyo, la rédactrice en chef et une journaliste, ont interjeté appel devant la Cour suprême ce lundi sur leur peine de 17 et 7 ans pour leur crime de négationnisme du génocide et d’incitation à des troubles civils.

Agnès Uwimana Nkusi, la rédactrice en chef d’Umurabyo, un journal mensuel local , a été condamnée en février 2011 pour diffamation, pour avoir provoqué des divisions et pour négationnisme du génocide de 1994 au Rwanda, puis condamnée à 17 ans de prison.

Saidati Mukakibibi, la journaliste d’Umurabyo, a également été reconnu coupable d’incitation à la désobéissance civile et a écopé d’une peine de sept ans de prison.

« Le jugement était une sorte de contradiction par rapport à la politique que le Rwanda développe », a déclaré lundi Nani Jansen, du « Media Legal Defense Initiative », basé à Londres qui fait partie de l’équipe de sept avocats représentant Nkusi et Mukakibibi.

 « Le pays prétend qu’il veut promouvoir la liberté de la presse, qu’il a une société ouverte et démocratique, mais pour cela, vous devez avoir un media solide », a martelé Jansen.

Les procureurs avaient demandé une peine de 33 ans pour Nkusi et de 12 ans pour Mukakibibi.

Les accusations découlent d’articles divers publiés l’année dernière, critiquant les réformes des terres et les juridictions Gacaca, chargées de juger les génocidaires.

Le principal avocat de la défense est John Jones et l’équipe juridique comprend également les avocats, le groupe de la liberté de la presse de l’article 19, basés à Londres et des avocats sans frontières, basés à Bruxelles.

 


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