Les massacres des rwandophones au Nord-Kivu

Redigé par Reporter d'IGIHE
Le 4 septembre 2012 à 08:28

Les rebelles congolais du M-23 dénoncent les massacres de 220 congolais d’expression rwandaise dans le territoire de Masisi à l’est de la RDC.
« Les groupes d’auto-défense armés, surtout le Maï Maï Raïa Mutomboki, ont brulé 186 maisons et tué plus 220 personnes civiles appartenant à la communauté rwandophone (Hutus et Tutsis) dans les groupements de Ufamandu I et II, Nyamaboko I et II, Katoyi I et II, dans le territoire de Masisi », a déclaré à la presse le colonel Vianney Kazarama, porte-parole du M-23. (...)

Les rebelles congolais du M-23 dénoncent les massacres de 220 congolais d’expression rwandaise dans le territoire de Masisi à l’est de la RDC.

« Les groupes d’auto-défense armés, surtout le Maï Maï Raïa Mutomboki, ont brulé 186 maisons et tué plus 220 personnes civiles appartenant à la communauté rwandophone (Hutus et Tutsis) dans les groupements de Ufamandu I et II, Nyamaboko I et II, Katoyi I et II, dans le territoire de Masisi », a déclaré à la presse le colonel Vianney Kazarama, porte-parole du M-23.

« Nous appelons la communauté internationale et la justice internationale à poursuivre en justice les auteurs de ce massacre contre une communauté minoritaire sans protection de la part du gouvernement centrale de Kinshasa », a-t-il ajouté.

Pour sa part, la société civile du Nord-Kivu reconnaît que des personnes ont été tuées dans le territoire de Masisi, sans préciser la communauté qui est victime de ce massacre.

Selon un communiqué consulté par ARI, l’ONU a enregistré plus de 45 attaques contre environ 30 villes et villages depuis mai dernier dans les groupements Ufamandu I et II, territoire de Masisi.

Ces attaques auraient été menées par le groupe armé Raïa Mutomboki et les rebelles rwandais des FDLR. Cependant, l’ONU ne précise pas non plus l’identité des victimes.


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