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Lubumbashi : arrestation illégale d’une vingtaine d’enfants, selon un collectif d’avocats

Redigé par IGIHE
Le 14 août 2016 à 12:24

Un collectif d’avocats accuse la police nationale d’avoir illégalement arrêté, depuis plus d’une semaine, une vingtaine d’enfants, au quartier Tshasasa, à Lubumbashi (Haut-Katanga).
Selon cette organisation, ces mineurs ont été arrêtés pendant un bouclage dans la nuit du 5 au 6 août et gardés au même cachot que les adultes.
Ce collectif exige la libération de ces enfants.
« Parmi les gens arrêtés, il y a des mineurs placés avec les adultes pendant huit jours en violation de la loi 09, portant protection de (...)

Un collectif d’avocats accuse la police nationale d’avoir illégalement arrêté, depuis plus d’une semaine, une vingtaine d’enfants, au quartier Tshasasa, à Lubumbashi (Haut-Katanga).

Selon cette organisation, ces mineurs ont été arrêtés pendant un bouclage dans la nuit du 5 au 6 août et gardés au même cachot que les adultes.

Ce collectif exige la libération de ces enfants.

« Parmi les gens arrêtés, il y a des mineurs placés avec les adultes pendant huit jours en violation de la loi 09, portant protection de l’enfant. Ces enfants ont été arrêtés pendant le bouclage qui a été organisé par la police et amenés pour raison d’enquête », s’est plaint Me Mbala Kibambe.

Il affirme avoir tenté en vain d’assister les enfants arrêtés dans leurs dépositions devant l’officier de police judiciaire :

« Nous avons rencontré une opposition selon laquelle, ces enfants ne peuvent pas être sécurisés pour raison de sécurité. Chose qui ne répond à aucune disposition constitutionnelle. Ca fait déjà huit jours que ces enfant croupissent dans le cachot à même avec les enfants », a poursuivi Me Mbala Kibambe.

Le quartier Tshasasa -qui a été bouclé par la police nationale- est soupçonné de servir de cachette d’armes à feu, à Lubumbashi. Hormis les enfants, d’autres personnes ont également été arrêtées et détenues au cachot, après ce bouclage.

Radio Okapi a cherché, sans succès, à joindre les responsables de la Brigade d’investigation criminelle où ces personnes sont détenues pour plus d’explications.

Avec radiookapi.net


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