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Mokoko : "Rien ne me fera reconnaître une élection que je conteste" .

Redigé par IGIHE
Le 1er mai 2016 à 04:06

Un mois après l’élection présidentielle au Congo, dont le président sortant Denis Sassou-Nguesso a été proclamé vainqueur, son principal opposant, le général Jean Marie Michel Mokoko est toujours privé de ses mouvements, encerclé par les forces de l’ordre, dans sa villa de Brazzaville. Par téléphone, il a accordé une interview à Paris Match, indiquant que rien ne fera fléchir sa détermination et appelant à la fin des violences dans la région du Pool.
Paris Match : Un mois après l’élection présidentielle du (...)

Un mois après l’élection présidentielle au Congo, dont le président sortant Denis Sassou-Nguesso a été proclamé vainqueur, son principal opposant, le général Jean Marie Michel Mokoko est toujours privé de ses mouvements, encerclé par les forces de l’ordre, dans sa villa de Brazzaville. Par téléphone, il a accordé une interview à Paris Match, indiquant que rien ne fera fléchir sa détermination et appelant à la fin des violences dans la région du Pool.

Paris Match : Un mois après l’élection présidentielle du 20 mars, vous êtes toujours reclus dans votre maison familiale. Quelle est votre situation ?

Jean Marie Michel Mokoko : Ça dure depuis presque deux mois. Je suis encerclé par les agents cagoulés du pouvoir, seul avec mon aîné a la gentillesse de rester avec moi. Il y a un mois, j’ai fait sortir ma vieille mère afin qu’elle ne subisse pas ces événements.

Je ne comprends pas pourquoi moi et un autre candidat à la présidentielle sommes en quelque sorte assignés à résidence surveillée, sans autre forme de procès. C’est très désagréable. Ces derniers jours, les choses se sont aggravées.

Plus personne n’est autorisé à entrer ou sortir de chez moi. On m’empêche de m’approvisionner à l’extérieur pour aller chercher de la nourriture ou des médicaments à la pharmacie. Comme lors des sièges du Moyen-Age, on cherche à m’affamer. Ça n’a pas de sens. Et ce n’est pas ce genre de manœuvre qui va résoudre les problèmes de fond du Congo.

PM : Certains affirment que vous pourriez prochainement reconnaître l’élection de Denis Sassou Nguesso ?

Jean Marie Michel Mokoko : Rien ne me fera reconnaître une élection que je conteste, pas même ce siège digne du moyen-âge, où on cherche à m’affamer. Je conteste les résultats de l’élection présidentielle car ils ne sont pas conformes à la réalité des urnes. Quand je me suis présenté comme candidat, j’ai insisté sur l’importance de la sincérité du scrutin.

J’ai une certaine expérience en la matière, pour avoir organisé plusieurs élections, comme récemment en République centrafricaine. Je sais ce qu’est une commission électorale indépendante. Or, le scrutin n’a pas été sincère. C’est pour cela que je le conteste.

Avec africatime.com


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