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Niger : Hama Amadou investi candidat

Redigé par bbc
Le 14 septembre 2015 à 09:10

C’est le parti de Hama Amadou, le Mouvement démocratique nigérien (moden) qui, en l’investissant ce 13 septembre, souligne qu’il est ‘’le seul espoir pour le Niger’’.
Hama Amadou est le premier candidat officiellement déclaré au scrutin présidentiel, dont le premier tour sera couplé avec des législatives. Il a été investi lors d’un congrès extraordinaire tenu dans la ville de Zinder, en présence de plusieurs milliers de ses partisans et des responsables de l’opposition.
Cet opposant au président Mahamadou (...)

C’est le parti de Hama Amadou, le Mouvement démocratique nigérien (moden) qui, en l’investissant ce 13 septembre, souligne qu’il est ‘’le seul espoir pour le Niger’’.

Hama Amadou est le premier candidat officiellement déclaré au scrutin présidentiel, dont le premier tour sera couplé avec des législatives. Il a été investi lors d’un congrès extraordinaire tenu dans la ville de Zinder, en présence de plusieurs milliers de ses partisans et des responsables de l’opposition.

Cet opposant au président Mahamadou Issoufou, avait précipitamment fui le pays en août 2014 après la levée de son immunité par les députés ; un acte ayant permis son audition par la justice dans une présumée affaire de trafic de bébés. Il a estimé qu’il s’agit d’un dossier politique visant à l’écarter de la présidentielle mais le gouvernement assure que l’affaire est purement de droit commun.

Une vingtaine de personnes, dont Amadou, sont poursuivies pour "supposition d’enfants", un délit consistant à attribuer la maternité d’un enfant à une femme qui ne l’a pas mis au monde. Toutes sont accusées d’avoir participé à un trafic de bébés conçus au Nigeria, puis amenés au Niger.

L’investiture de Hama Amadou, en son absence, à six mois du scrutin, intervient alors que le climat politique est tendu depuis deux ans avec l’opposition qui accuse le pouvoir de provoquer des scissions au sein de leurs formations pour assurer sa réélection.

Le mois dernier, les opposants ont rejeté le calendrier fixé par la Commission électorale, en dénonçant une absence de consensus. Auparavant, ils avaient aussi reproché à la Cour constitutionnelle, chargée de la validation des candidatures et des résultats des élections, son "allégeance" au président Issoufou.

Face à cette tension, l’ONU a appelé tous les acteurs politiques à œuvrer pour des élections apaisées et crédibles en vue de garantir la stabilité du Niger.


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