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Nord-Kivu : la MONUSCO contribue au climat d’entente entre l’armée et la population à Kasugho

Redigé par IGIHE
Le 28 septembre 2018 à 09:02

Bunagana, Nord Kivu, le 16 mai 2012, les forces spéciales jordaniennes sécurisent le périmètre de déploiement après les affrontements armés entre FARDC et les mutins qui occasionné la fuite de la population en Ouganda voisin malgré le déploiement des casques bleus- Ph. Sylvain Liechtin

Le calme est revenu dans l’agglomération de Kasugho et un climat d’entente est observé entre l’armée et les populations locales. Le constat est de la société civile de cette entité située à environ 40 km au sud-ouest du chef-lieu du territoire de Lubero, groupement Musindi, dans la province du Nord-Kivu.

La societe civile estime que cette entente est le résultat d’une concordance de faits dont l’installation d’une base temporaire de combats et de patrouille des casques bleus indiens de la MONUSCO, durant 8 jours à Kasugho.

Après que les milices du NDC/rénové de guidon avaient été chassés de Kasugho et Kagheri par les FARDC à l’issue d’une opération de traque, il y a plus d’un mois, l’armée a déployé ses soldats dans ces agglomérations. Mais malgré cette présence militaire, une certaine méfiance était observée entre les habitants de ces entités et les FARDC, indiquent des sources de la société civile locale. Certains habitants se disent menacés pour leur présumée collaboration avec le NDC qui a occupé la zone pendant près de deux ans.

L’installation de la base temporaire de combats et de patrouilles de la MONUSCO (SCD), le 17 septembre dernier à Kasugho pour une durée de huit jours, a fait décrisper la situation, indique la société civile. L’objectif de cette mission du contingent indien était de renforcer la protection des civils, et de sensibiliser les combattants du NDC au processus DD3R.

Pour la société civile de Kasugho, l’impact de cette opération de la MONUSCO, dénommée Blue Dawn est aujourd’hui visible. Au moins 90 % des personnes déplacées sont rentrées dans l’agglomération. Juste après la levée de la base de la MONUSCO, mardi, un combattant NDC s’est rendu aux FARDC.


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