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OLUCOME :’’La liberté de la Presse au Burundi en voie d’être enterré’’

Redigé par Karire Floxella
Le 4 mai 2015 à 02:23

La décision de fermer certaines stations n’a autre visée que la volonté du gouvernement de vouloir imposer son idéologie unique aux médias privés. La liberté de la presse au Burundi est actuellement en voie d’être enterré.
C’est ce qui sort du communiqué de l’OLUCOME (Observatoire de lutte contre la corruption et les malversations économiques), au moment où le Burundi s’est joint au monde entier pour célébrer la journée mondiale de la liberté de la presse. L’OLUCOME se joint egalement à la presse (...)

La décision de fermer certaines stations n’a autre visée que la volonté du gouvernement de vouloir imposer son idéologie unique aux médias privés. La liberté de la presse au Burundi est actuellement en voie d’être enterré.

C’est ce qui sort du communiqué de l’OLUCOME (Observatoire de lutte contre la corruption et les malversations économiques), au moment où le Burundi s’est joint au monde entier pour célébrer la journée mondiale de la liberté de la presse. L’OLUCOME se joint egalement à la presse burundaise pour déplorer l’état des lieux, de la dite liberté de la presse, il se dit inquiet de la fermeture de certains médias, en privant la population à l’information sur le déroulement des manifestations et des crimes commis par certaines autorités .

Tout cela démontre la volonté du gouvernement qui veut que les informations diffusées suivent une idéologie uniquement alors que le Burundi est un pays qui aspire à la démocratie et à la bonne gouvernance, poursuit l’OLUCOME dans ce communiqué. Et d’en rajouter que, cette attitude gouvernementale favorise la non diffusion des informations relatives aux crimes de sang et aux crimes économiques . Et que maintenant , les droits liés aux libertés d’expression, information, le droit de manifester ainsi que le droit de réunion sont bafoués. Alors que ces droits se trouvent dans la constitution du Burundi et dans les conventions internationales ratifiées par le Burundi.

L’OLUCOME demande au gouvernement burundais de ré-ouvrir dans les brefs délais et sans condition la station de la Radio publique Africaine , la maison de la presse, les lignes téléphoniques de Bonesha et Isanganiro , et laisser ces radios émettre sur tout le territoire du Burundi et de ne plus harceler les journalistes . Aux journalistes de rester solidaires. A la société civile et la population de soutenir les journalistes .

L’OLUCOME demande à la communauté internationale en général et aux partenaires du Burundi en particulier de prendre des mesures qui s’imposent pour anéantir ce projet d’alignement des informations des médias sur l’idéologie unique du gouvernement.


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