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Ouganda : Museveni et ses partisans fêtent enfin la victoire à la présidentielle.

Redigé par IGIHE
Le 11 avril 2016 à 10:53

Yoweri Museveni et son parti le Mouvement national de résistance (NRM) ont fêté leur victoire samedi 9 avril à Kampala. Un grand événement était organisé à Kololo Airstrip pour célébrer l’élection du 18 février, plus d’un mois et demi après les résultats. La procédure en justice de l’opposant Amama Mbabazi a retardé les réjouissances. Ces festivités ont eu lieu dans un contexte encore tendu, l’opposant Kizza Besigye ayant été à nouveau interpellé en début de semaine. Les forces de l’ordre sont d’ailleurs (...)

Yoweri Museveni et son parti le Mouvement national de résistance (NRM) ont fêté leur victoire samedi 9 avril à Kampala. Un grand événement était organisé à Kololo Airstrip pour célébrer l’élection du 18 février, plus d’un mois et demi après les résultats. La procédure en justice de l’opposant Amama Mbabazi a retardé les réjouissances. Ces festivités ont eu lieu dans un contexte encore tendu, l’opposant Kizza Besigye ayant été à nouveau interpellé en début de semaine. Les forces de l’ordre sont d’ailleurs toujours très visibles dans les rues de la capitale.

Ils sont venus en masse tout de jaune vêtus pour fêter la victoire à l’élection présidentielle du 18 février. Un grand nombre a fait le choix de Yoweri Museveni car celui-ci a su préserver la sécurité et la paix, comme l’affirme Godefrey, un supporter du parti présidentiel. « On ne peut pas faire de compromis sur la sécurité. La sécurité doit être garantie et c’est pourquoi les gens ont élu le président Museveni afin de s’assurer qu’il protège les gens et qu’il préserve la démocratie », justifie-t-il.

Une problématique que le président a abordée, faisant notamment référence aux violences qui secouent l’ouest du pays depuis un mois et qui ont causé la mort de plus de 40 personnes. « J’ai vu que les gens s’inquiétaient de la situation à Kasese et Bundibugyo. Il ne faut pas s’inquiéter à propos de cela. J’ai déjà lancé des actions, a-t-il assuré. L’Ouganda d’aujourd’hui n’est pas l’Ouganda d’hier. On ne peut pas vivre une situation où l’on tue des gens pendant deux mois, trois mois, quatre mois. Cela ne peut plus arriver en Ouganda. »

Avec RFI


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