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Ouganda : plus de 5.500 fonctionnaires "fantômes" privés de salaire

Redigé par IGIE
Le 11 août 2016 à 02:19

Le gouvernement ougandais a privé de salaire plus de 5.500 fonctionnaires "fantômes", soupçonnés d’être payés alors qu’ils ne travaillent pas, a-t-on appris jeudi auprès du gouvernement, qui a entrepris un programme d’assainissement de la fonction publique.
"Dans le cadre du programme en vue de rationaliser le secteur public et combattre la corruption (...), le service public a retiré de ses listes de paie, et ce à partir de juillet, 5.586 fonctionnaires soupçonnés d’être +fantômes+", a déclaré à (...)

Le gouvernement ougandais a privé de salaire plus de 5.500 fonctionnaires "fantômes", soupçonnés d’être payés alors qu’ils ne travaillent pas, a-t-on appris jeudi auprès du gouvernement, qui a entrepris un programme d’assainissement de la fonction publique.

"Dans le cadre du programme en vue de rationaliser le secteur public et combattre la corruption (...), le service public a retiré de ses listes de paie, et ce à partir de juillet, 5.586 fonctionnaires soupçonnés d’être +fantômes+", a déclaré à l’AFP le ministre ougandais de la Fonction publique, Muruli Mikasa.

Selon lui, "seuls 308.393 employés du gouvernement" ont dès lors reçu un salaire pour le mois de juillet.

"Nous sommes en train de soumettre une liste de cas de fraudes présumées à la police et à l’inspecteur général du gouvernement pour des enquêtes plus approfondies et de possibles poursuites", a ajouté la même source.

A la suite d’un audit officiel sur la question, le gouvernement a commencé en avril à utiliser des données biométriques pour recenser ses fonctionnaires, a précisé le ministre, selon lequel ces efforts ont été entrepris sur instruction du président Yoweri Museveni.

Ce dernier avait promis en mai, lors de sa prestation de serment pour un cinquième mandat consécutif, de mener une guerre contre la corruption.

La société civile a toutefois souligné par le passé que cette promesse avait été formulée à maintes reprises par le président depuis son accession au pouvoir en 1986, sans que des progrès notables aient été enregistrés.

L’Ouganda est de fait gangréné par une corruption endémique, principalement dans la fonction publique. En 2015, l’ONG Transparency International positionnait ce pays à la 139e place de son classement annuel sur la perception de la corruption, sur un total de 168 pays.

AFP


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