Présidentielle au Congo-Brazzaville : les chances du général Mokoko face à Denis Sassou Nguesso.

Redigé par IGIHE
Le 10 février 2016 à 06:19

Le général Jean-Marie Michel Mokoko a annoncé dimanche sa candidature au scrutin présidentiel du 20 mars au Congo-Brazzaville. Cet ancien chef d’état-major de l’armée congolaise a-t-il les moyens de l’emporter face au président sortant Denis Sassou Nguesso ?
Tout est allé vite, très vite même. Après avoir claqué la porte du cabinet présidentiel le 3 février, le général de division congolais Jean-Marie Michel Mokoko a annoncé quatre jours plus tard son intention de se présenter à la présidentielle prévue le (...)

Le général Jean-Marie Michel Mokoko a annoncé dimanche sa candidature au scrutin présidentiel du 20 mars au Congo-Brazzaville. Cet ancien chef d’état-major de l’armée congolaise a-t-il les moyens de l’emporter face au président sortant Denis Sassou Nguesso ?

Tout est allé vite, très vite même. Après avoir claqué la porte du cabinet présidentiel le 3 février, le général de division congolais Jean-Marie Michel Mokoko a annoncé quatre jours plus tard son intention de se présenter à la présidentielle prévue le 20 mars au Congo-Brazzaville.
Les raisons du divorce Mokoko – Sassou

Si le divorce entre l’officier congolais et le chef de l’État, Denis Sassou Nguesso, est désormais acté par cette candidature, ses causes sont, pour la plupart, à chercher dans le passé. À l’instar de la prise de position en juillet 2015 du général Jean-Marie Michel Mokoko contre le projet de constitution permettant au président sortant de briguer un nouveau mandat.

La sortie médiatique de celui qui était à l’époque conseiller spécial en charge des questions de paix et de sécurité auprès du président Sassou Nguesso, avait fait grincer des dents à Brazzaville.

D’autant que c’est grâce au chef de l’État congolais que l’officier avait été placé fin novembre 2013 à la tête de l’ex-Misca, la mission internationale de soutien à la Centrafrique, et est aujourd’hui le représentant spécial de la présidente de la Commission de l’Union africaine (UA) dans ce pays.

Rappelé dans la capitale congolaise pour s’en expliquer auprès de Charles Richard Mondjo, ministre congolais de la Défense, le général M0koko a vécu cet épisode comme une « humiliation [qui] ne pouvait être acceptée », a-t-il écrit début février à Denis Sassou Nguesso.

Avec africatime.com


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