"C’est bien vous les femmes de foyer qui devez parfaire vos responsabilités d’éducation de vos filles en âge de puberté tout en leur décrivant des conséquences néfastes de grossesses précoces", a enjoint Mme Harelimana Fatou, Vice Présidente du Sénat rwandais, montrant que les filles portent beaucoup de poids de ces grossesses plus que leurs partenaires masculins.

Certaines mères présentes à la rencontre ont reconnu avoir failli à leurs responsabilités éducatives de leurs jeunes filles.

Nyirabakobwa Donatille déléguée des femmes de Secteur Cyuve a encouragé ses camarades à reconnaître leurs erreurs.

"Pour constater ces statistiques qui font froid dans le dos et dire que la tendance est à la hausse, c’est que nous n’avons pas accompli nos devoir d’éducatrices de nos enfants. Cependant, rien à faire, nous allons repartir dans nos foyers décidées à reprendre nos responsabilités. Nous allons dialoguer avec nos filles sur la question de grossesses précoces car elles font siouffrir au moment où leurs partenaires sexuels masculins ne sont pas concernés", a-t-elle dit.

La dirigeante provinciale du Conseil National des Femmes, Modeste Uwitonze, a recommandé que de telles discussions soient à l’agenda de chaque assemblée de village dite Umugoroba w’ababyeyi, que les mères partout où elles se trouvent doivent être de bons modèles pour leurs petites filles.

"Avec ces stratégies, nous réduirons le nombre de ces grossesses précoces", a-t-elle dit.