
Les militaires de RDC pourraient prochainement quitter la Centrafrique. Actuellement, environ 400 militaires originaires du pays participent à la Minusca, la mission de maintien de la paix en RCA. Plusieurs éléments de ce contingent font l’objet d’accusations de viols ou d’abus sexuels. Dans sa politique de réaction aux scandales sexuels à répétition qui éclaboussent leur mission, l’ONU a décidé de ne pas renouveler ce contingent lors de la rotation qui est sur le point de s’opérer. Une information qui a provoqué de vives réactions chez les autorités congolaises. Le porte-parole du gouvernement congolais a convoqué une conférence de presse pour démentir ce qu’il qualifie de « fausses informations ».
RFI avait parlé d’un coup de fil entre le secrétaire général de l’ONU et le président Kabila au cours duquel la question du non renouvellement du contingent congolais aurait été abordée. C’est faux, rétorque Lambert Mendé qui dément également les accusations d’abus sexuels commis par des militaires congolais. Ces allégations sont fausses et non avérées, assure le ministre de la Communication.
Lambert Mendé met en cause l’un de ceux qui au sein de la mission de l’ONU en Centrafrique aurait mené cette enquête, l’accusant de « solidarité mal placée » suite à l’expulsion de Scott Campbell, l’ex-chef du bureau conjoint des droits de l’homme de l’ONU au Congo.
Il dénonce également des dissensions au sein de la Minusca dont il ne serait jamais fait mention, citant nominativement un employé de l’ONU qui se serait plaint des méthodes d’enquête de son confrère.
Devant les magistrats militaires congolais dépêchés pour mener l’enquête préliminaire à Bambari, les victimes se sont rétractées, assure Lambert Mendé.
Une enquête rapidement diligentée par la RDC
La conseillère spéciale du président Kabila sur les violences sexuelles insiste, elle, plutôt, sur la célérité et le sérieux de la réponse des autorités congolaises. Moins de 48 heures après la notification des allégations concernant treize militaires congolais, explique Jeanine Mabunda Lioko, le ministre de la Justice a notifié l’auditorat général militaire pour dépêcher des équipes pour faire une enquête militaire. Une équipe finalement arrivée fin août pour « des raisons d’accessibilité pas toujours évidentes ».
On attend toujours le résultat cette enquête, dit la conseillère du président qui note avec satisfaction que le 17 novembre, les ministres de la Défense et de la Justice ont ordonné le rapatriement des treize militaires pour qu’ils soient mis à la disposition de la justice.
avec RFI
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