Il est évident qu’en 2014 les prix se verront à la hausse suiteau manque de 100 milliards de frais de fonctionnement que l’Etat observe pour l’année prochaine. Cette observation est faite par les organisations de la société civile engagées dans le suivi budgétaire qui disent que le parlement semble ne pas réaliser l’ampleur de la loi budgétaire.
Au nom des organisations non gouvernementales engagées dans le suivi budgétaire, Faustin Ndikumana, président de de la PARCEM, dit que la loi budgétaire comptant pour l’année 2014 comprend beaucoup de lacunes. Ces organisations ont adressé une correspondance à l’assemblée nationale pour faire part des lacunes qu’elles ont observées dans cette loi. Faustin Ndikumana dit que le langage de l’Etat qui présage un « resserrement de ceinture » de sa part n’est qu’un trompe-œil.
Faustin Ndikumana justifie « son » affirmation par le fait que l’Etat n’a pas encore, jusque-là, réussi à diminuer ses frais de fonctionnement. Le budget 2014 de l’Etat s’élève à 692,1 Milliards de francs Bu alors qu’en 2013 il était de 653,7.

Pour l’année 2014, sur les 600 milliards que l’Etat envisage de mobiliser, il y a un manque de 100 milliards.
Ce montant viendra d’où ?
Cela, pour la PARCEM, est évident que c’est le contribuable qui va en souffrir. Une autre lacune que soulève Faustin Ndikumana est que l’Etat ne maîtrise pas les fonds de sa masse salariale. Ces fonds ont augmenté en raison de 6,2 comparé à l’année 2013. De plus, il est incompréhensif d’entendre l’Etat dire qu’il a mis au premier rang le secteur de l’agriculture et l’élevage, et le secteur de l’énergétique alors que la part impartit pour ces secteurs a été diminuée dans la loi budgétaire de 2014.
30 milliards est le montant que l’Etat va engager dans son fonds propre sur 170 milliards réservés au secteur de l’agriculture. Le reste étant attendu au travers des aides. Pour l’année 2014, l’énergétique recevra 88 milliards alors pour 2013, 110 milliards avaient été alloués à ce secteur.

Au cours de cette conférence de presse organisée ce 27 décembre, Faustin Ndikumana a également souligné que quand l’Etat n’arrive pas à bien organiser son budget annuel, il accumule davantage la dette intérieure. Et cela accentue les intérêts sur l’emprunt qui peuvent équivaloir à un budget de tout un ministère.
Ces organisations de la société civile engagées dans le suivi budgétaire tiennent ces propos au lendemain de l’adoption, par l’assemblée nationale du budget de l’Etat pour l’exercice 2014. Ce budget est de 1 403 milliards de francs burundais.
Ces organisations s’indignent du comportement de l’assemblée nationale de ne pas prendre assez de temps pour bien étudier la loi budgétaire. Pour ces organisations, l’assemblée nationale semble prendre le loi budgétaire comme un jeu et semble ne pas savoir l’ampleur de cette loi.
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