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Une faible production du riz face à une demande croissante au Burundi

Redigé par INGABIRE Luc-Noël
Le 23 décembre 2013 à 06:01

La quantité de production du riz au Burundi reste faible face à une demande grandissante. Ce constant est résultat d’une comparaison de la situation actuelle dans la filière riz et des années antérieurs, à commencer par 1890, l’année d’introduction du riz au Burundi. Ce déséquilibre de la balance entre la production et la demande fait que le prix de ce produit va en croissant. Le ministre de l’agriculture et de l’élevage a ouvert un atelier de concentration et de facilitation des relations entre (...)

La quantité de production du riz au Burundi reste faible face à une demande grandissante. Ce constant est résultat d’une comparaison de la situation actuelle dans la filière riz et des années antérieurs, à commencer par 1890, l’année d’introduction du riz au Burundi. Ce déséquilibre de la balance entre la production et la demande fait que le prix de ce produit va en croissant.

Le ministre de l’agriculture et de l’élevage a ouvert un atelier de concentration et de facilitation des relations entre acteurs autour des filières céréales et en l’occurrence la filière riz. Cet atelier est organisé par le ministère en collaboration avec la CAPAD (Conférence des Associations des Producteurs Agricoles pour le Développement). L’intérêt de cet atelier est orienté vers le développement de la filière riz au Burundi.

Odette Kayitesi, ministre de l'Agriculture et de l'Elevage

Comme Madame le ministre de l’Agriculture et de l’Elevage, Odette Kayitesi, l’a prononcé lors de ses mots d’ouverture de cet atelier, le riz est actuellement consommé par un nombre très important de la population burundais comparé aux années antérieures. Mais, la production de cette céréale très consommé reste toujours faible. C’est ainsi qu’une coalition des efforts de tous les acteurs de la filière riz est nécessaire pour produire plus, en quantité suffisante et satisfaire la demande voire même avoir un excèdent pour l’exportation. Odette Kayitesi a cité les secteurs de cette filière qui auront une attention particulière et il s’agit des secteurs : des semences, la culture du riz, la transformation et la commercialisation du riz.

La culture du riz se fait dans plusieurs régions du pays et la production annuelle du riz s’élève à 75 000 tonnes. Il s’agit d’une production très petite dû à plusieurs facteurs, entre autres : la faible capacité aux technologies de production, le manque de semences très productives, la faible capacité pour la recherche, le déficit de personnes qualifié pour cette filière et bien d’autres.

La ministre ayant la filière riz dans ses attributions reste convaincu que une fois que les efforts mis ensemble, il est possible de venir à bout à tous ces problèmes qui entravent le développement de cette filière. Et du coup, la production du riz deviendrait largement suffisante et briserait ce mythe de considéré le riz comme un produit pour les riches.

Dans l’ouverture de cet atelier de concentration et de facilitation des relations entre acteurs autour des filières céréales et en l’occurrence la filière riz, Madame le ministre a salué différentes associations qui se sont donné comme mission « le développement de la culture du riz ». Il a particulièrement félicité l’IRRI, Institut de Recherche sur le Riz, qui a déjà découvert 1150 sortes de semences de riz. Deux parmi ces dernières étant déjà plantées dans la plaine de l’Imbo. Ces deux gammes sont surnommé « Nvuninzara » et « Rwizumwimbo ».

Cet atelier qui a débuté ce 23 décembre 2013 ressemble les associations, les coopératives, les instituts œuvrant dans la filière riz, les cultivateurs, les chercheurs, les commerçants et les clients du riz, sans oublier ceux qui contribuent dans ce secteur.


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