4 infirmiers chassés du métier pour piètres prestations

Redigé par ndj
Le 5 novembre 2013 à 10:04

L’ordre des infirmiers du Rwanda vient de chasser pour de bon 4 infirmiers de la profession pour avoir affiché et adopté en cours de travail des attitudes contraires au métier d’infirmier.
Sur les 40 plaintes déposées en l’an 2013 par les patients, d’autres infirmiers ont écopé, après enquête, des peines de mise à pied de 3 à 6 mois. D’autres infirmiers ont été innocentés.
André Gitembagara, le Dirigeant national de l’ordre des Infirmiers et des Sage-femmes du Rwanda confirme le fait que les patients dans (...)

L’ordre des infirmiers du Rwanda vient de chasser pour de bon 4 infirmiers de la profession pour avoir affiché et adopté en cours de travail des attitudes contraires au métier d’infirmier.

Sur les 40 plaintes déposées en l’an 2013 par les patients, d’autres infirmiers ont écopé, après enquête, des peines de mise à pied de 3 à 6 mois. D’autres infirmiers ont été innocentés.

André Gitembagara, le Dirigeant national de l’ordre des Infirmiers et des Sage-femmes du Rwanda confirme le fait que les patients dans les centres de santé et hôpitaux du pays se plaignent du fait que certains infirmiers n’entourent pas les malades de soins nécessaires à leur guérison. Pour ce faire, a-t-il dit, l’ordre a mis sur pied un comité d’enquête dans ces centres de santé pour ramener à l’ordre ces infirmiers aux prestations au rabais.

Il a néanmoins confié à IGIHE que de temps à autre, les infirmiers rencontrent des problèmes énormes dans le cadre de leur profession dont le fait d’être roués de coups par les patients ou être contaminés par des maladies des patients.

Pour illustrer ses dires, le Dirigeant de l’ordre des Infirmiers et Sages femmes du Rwanda évoque le cas de l’Hôpital de Ruhengeri où un infirmier a été roué de coups dans les côtes par un garde-malade mécontent des prestations de l’infirmier.

L’infirmier a vomi du sang et a gardé le lit pendant une semaine sans que les forces de l’ordre n’arrêtent le criminel.

Un autre infirmier au CHUK (Centre Hospitalo Universitaire de Kigali) a attrapé de la tuberculose aigue de la part d’un patient qu’il venait de traiter. Cela a conduit à l’ablation de son poumon.

Les autorités de l’hôpital ne se sont pas empressées de déclarer la chose comme une maladie professionnelle et donc avoir droit à des réparations ou dommages et Bref Gitembagara montre que l’environnement dans lequel évolue l’infirmier rwandais ne remplit pas les conditions suffisantes et sécuritaires pour sa santé.


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