48 heures nous dira le sort de Bamvuginyumvira

Redigé par INGABIRE Luc-Noël
Le 17 décembre 2013 à 05:50

L’ancien vice-président de la République du Burundi, actuellement vice-président du parti Sahwanya FRODEBU, Frédéric Bamvuginyumvira a comparu aujourd’hui dans le chambre de conseil. Accompagné par sa défense, ils ont été écoutés pour savoir si Bamvuginyumvira devrait rester en détention ou devrait être libéré.
A la sortie de l’audience à la chambre de conseil, Maître Fabien Segatwa, un des avocats de la défense de Frédéric Bamvugunyumvira, a exprimé sa satisfaction par rapport à la façon dont les juges (...)

L’ancien vice-président de la République du Burundi, actuellement vice-président du parti Sahwanya FRODEBU, Frédéric Bamvuginyumvira a comparu aujourd’hui dans le chambre de conseil. Accompagné par sa défense, ils ont été écoutés pour savoir si Bamvuginyumvira devrait rester en détention ou devrait être libéré.

A la sortie de l’audience à la chambre de conseil, Maître Fabien Segatwa, un des avocats de la défense de Frédéric Bamvugunyumvira, a exprimé sa satisfaction par rapport à la façon dont les juges leur ont donné du temps pour s’exprimer. Segatwa a salué aussi l’esprit de vouloir connaître la vérité qui animait les juges sur les accusations qui sont porté contre Bamvuginyumvira.

Maître Fabien Segatwa

Toutefois, la défense reste sur une note de surprise concernant la confusion de l’auteur du montage contre Bamvugunyumvira, dire que le Maire de la ville de Bujumbura, Juma Saïdi, a fait fermer l’Hôtel de Kajaga alors que cette localité est sous l’administration de la province Bujumbura communément appelé Bujumbura Rural. Les auteurs de ce complot disent avoir arrêté Bamvuginyumvira à cet Hôtel. Hors, dit maître Segatwa, si cela reflétait la vérité, en aucun cas le véhicule de Bamvuginyumvira ne aurait été arrêté en plein rue, plutôt on l’aurait enfermé à cet hôtel.

C’est ainsi que la défense de Bamvuginyumvira espère une suite favorable pour leur client. Selon Segatwa, la vérité devrait triompher face mensonge dans les 48 heures suivant cette audience. La défense reste optimiste sur la décision que prendra la justice, une décision qui redorerait l’image de la justice.

Du côté du parti de Bamvuginyumvira, le Sahwanya FRODEBU, les partisans de ce parti réclament la libération de leur vice-président puisque, disent-ils, il n’est qu’une victime d’un montage. Ils demandent plutôt que les auteurs de ce montage soient poursuivis par la justice pour que la police ne soit plus utilisée comme cobaye dans des affaires incriminant les innocents. De plus, pour les frodebistes, la famille de Bamvuginyumvira devra être indemnisée


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