L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) indique que 50% des personnes infectées par le VIH/SIDA sont des jeunes compris entre 15 et 24 ans, et 6000 parmi eux sont infectés chaque jour dans le monde.

Selon le centre biomédical rwandais (RBC sigle en anglais), le taux de prévalence du même groupe d’âge au Rwanda est estimé à 1,0% ce qui est relativement plus faible que de nombreux autres pays.

Ce chiffre varie de 1,5% chez les femmes à 0,4% chez les hommes.

Les statistiques mises à jour ont été publiées ce lundi 28 novembre 2011 par le centre biomédical rwandais (RBC) lors d’une conférence de presse tenue par la secrétaire exécutive de la commission nationale de lutte contre le SIDA et directrice adjointe du RBC, le Dr Anita Asiimwe.

S’adressant à la presse, le Dr Anita Asiimwe a déclaré que, les études comportementales faites chez les jeunes au Rwanda dans la proportion de jeunes garçons et jeunes filles âgés entre 15 et 24 ans montrent que le nombre des garçons qui ont eus des rapports sexuels a augmenté de 5% et chez les jeunes filles de 6% sur un exercice de 2006 à 2009. 

L’étude montre différents facteurs qui sont à la base de cette augmentation, il s’agit notamment du manque de connaissances suffisantes sur le VIH / SIDA, du manque d’éducation de base et de compétences, du faible accès aux services de santé, des mariages précoces et enfin de la violence sexuelle.

Le Dr Asiimwe a ensuite indiqué que le nombre des personnes liées à ces phénomènes au Rwanda reste encore faible par rapport aux autres pays de la région et que le gouvernement a l’intention de réduire davantage ces statistiques.

« La prévalence chez les jeunes est faible au Rwanda et nous voulons combattre les nouvelles infections jusqu’au taux zéro », a déclaré la secrétaire exécutive de la CNLS.

Le Rwanda envisage de lancer une campagne de trois mois sur la lutte contre le VIH/SIDA qui débute le 01 décembre prochain afin de multiplier les sensibilisations dans la lutte contre cette pandémie.

Différents débats sur ce sujet auront lieu pour que le VIH/SIDA soit connu de tous, mais aussi, cette campagne encouragera le dialogue parent-enfant sur la santé sexuelle et génésique.

Il sera aussi question de mobiliser la communauté à l’usage des préservatifs et au dépistage volontaire.