91% de la population rwandaise se reconnaissent en tant que rwandais en dépit des étiquettes ethniques Hutu, Tutsi ou bien Twa

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Le 12 septembre 2011 à 12:45

Durant plus de 50 ans, la politique du Rwanda a toujours été caractérisée par des étiquettes ethniques qui composent sa population (Hutu, Tutsi et Twa). Pire encore, avec l’avènement de Juvénal Habyarimana au pouvoir en 1973, il a fallu mentionner dans les cartes d’identité ces fameuses ethnies. Lentement mais sûrement, le Rwanda s’installait sur une bombe à retardement qui devait exploser sur un génocide sans précédent emportant des vies humaines de plus d’un million de Tutsi en 1994.
Les résultats des (...)

Durant plus de 50 ans, la politique du Rwanda a toujours été caractérisée par des étiquettes ethniques qui composent sa population (Hutu, Tutsi et Twa). Pire encore, avec l’avènement de Juvénal Habyarimana au pouvoir en 1973, il a fallu mentionner dans les cartes d’identité ces fameuses ethnies. Lentement mais sûrement, le Rwanda s’installait sur une bombe à retardement qui devait exploser sur un génocide sans précédent emportant des vies humaines de plus d’un million de Tutsi en 1994.

Les Rwandais étaient venus en grand nombre de tous les pays européens

Les résultats des recherches effectuées récemment par le Conseil National pour la Bonne Gouvernance confirment que plus de 91% de la population rwandaise affirment vouloir être rwandais plutôt que Hutu, Tutsi ou Twa comme c’était le cas au cours des décennies antérieures. 

Selon le secrétaire exécutif du Conseil National pour la Bonne Gouvernance, le Professeur Anastase Shyaka indique qu’à côté de cette nouvelle identification des Rwandais, ces derniers ont déclaré qu’ils ont confiance dans les instances de sécurité.

Le professeur Shyaka a tenu ses propos devant la grande foule de Rwandais de la diaspora, venue d’un peu partout en Europe pour assister à paris à un entretien avec le président de la république Paul Kagame en visite officielle en France depuis ce dimanche. 

Professeur Shyaka, le sécretaire éxecutif du conseil national pour la bonne gouvernance

Le professeur Shyaka a ensuite montré à la diaspora l’évolution de la bonne gouvernance au Rwanda ainsi que celle de la lutte contre la corruption.
Se servant des évaluations mondiales, le professeur Shyaka a fait savoir que le Rwanda vient au premier plan en Afrique dans la lutte contre la corruption et la réforme faite en matière de gouvernance le place au deuxième plan au niveau mondial. 

En ce moment même où la diaspora attendait vivement la venue du président de la république Paul Kagame, la salle était déjà pleine et bon nombre de personnes étaient restés debout sans la moindre ombre de fatigue.

le président de la BAD, le Rwandais Donald Kaberuka (à droite) était aussi présent à ce rendez vous
Une grande foule attendait le président Paul Kagame à Paris

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