-93,2 °C : nouvelle température record la plus basse

Redigé par INGABIRE Luc-Noël
Le 12 décembre 2013 à 07:59

C’est un nouveau record qui tombe grâce aux données fournies par les satellites de la Nasa. -93,2 °C est la température qui vient d’être reconnu la plus basse. Elle a été enregistrée en Antarctique.
Le 10 juillet 1913, avec 56,7 °C, les États-Unis sont devenus le record de chaleur. Mais qui détient la température la plus basse ? Jusqu’à aujourd’hui, le record était attribué à la base antarctique de Vostok , avec -89,2 °C enregistrés le 21 juillet 1983. Mais, à partir de 32 années de données fournies par (...)

C’est un nouveau record qui tombe grâce aux données fournies par les satellites de la Nasa. -93,2 °C est la température qui vient d’être reconnu la plus basse. Elle a été enregistrée en Antarctique.

Le 10 juillet 1913, avec 56,7 °C, les États-Unis sont devenus le record de chaleur. Mais qui détient la température la plus basse ? Jusqu’à aujourd’hui, le record était attribué à la base antarctique de Vostok , avec -89,2 °C enregistrés le 21 juillet 1983. Mais, à partir de 32 années de données fournies par des satellites de la Nasa, le glaciologue Ted Scambos a exposé de nouveaux résultats durant l’AGU qui se tient du 9 au 13 décembre à San Francisco. Le record aurait été dépassé des douzaines de fois, atteignant même -93,2 °C le 10 août 2010.

Ces records de température sont toujours localisés dans une région bien particulière, entre le dôme Argus et le dôme Fuji, dans l’inlandsis Est-Antarctique. Un être humain n’y survivrait pas bien longtemps, sachant que dans les villes les plus froides, dans le nord-est de la Sibérie, le thermomètre n’est jamais descendu en deçà de -67,8 °C.

L’équipe de glaciologie, menée par Ted Scambos, soupçonnait depuis longtemps qu’il était possible d’obtenir des températures plus basses encore que ce qui avait été mesuré à Vostok. Les premières interrogations sont survenues avec l’étude fine des monts de cette région. Depuis le lancement du satellite Landsat 8, l’équipe de l’université Boulder a pu observer plus en détail les dômes de neiges Argus et Fuji. Ils ont ainsi remarqué qu’il y avait entre les deux sommets de grandes craquelures de glace, suggérant que la neige avait pu, durant l’hiver, entrer en fusion en réponse à des températures très basses.


Publicité

AJOUTER UN COMMENTAIRE

REGLES D'UTILISATIONS DU FORUM
Publicité