Un second accord de 16 millions d’euros (21 milliards de francs rwandais) vise à améliorer les infrastructures dans plusieurs régions rurales du pays.

Le Ministre de la Santé, Dr Sabin Nsanzimana, a déclaré que l’hôpital de Ruhengeri, dont la rénovation débutera en 2024 et durera trois ans, doublera sa capacité d’accueil, passant de 300 à plus de 600 lits.

Certains bâtiments existants seront rénovés tandis que d’autres seront démolis pour faire place à de nouvelles constructions, révèlent les mêmes sources.

Richard Tushabe, le Secrétaire d’État au Ministère des Finances, a souligné que cet hôpital servira également de centre de formation pour les médecins, renforçant ainsi la qualité des soins au Rwanda.

Ce financement prend la forme d’un prêt concessionnel qui sera remboursé dans 20 ans, y compris un délai de grâce de cinq ans, sur un taux d’intérêt estimé à 1%, a ajouté M. Tushabe.

L’Ambassadeur de France au Rwanda, Antoine Anfré, a rappelé les liens historiques entre les deux pays, évoquant le projet initial de l’hôpital lancé en 1979 sous la présidence de Valéry Giscard d’Estaing.

Le diplomate Français a affirmé que ce prêt illustre l’engagement de son pays en faveur du développement rwandais, avec un investissement total prévu de 500 millions d’euros.

Outre la santé, la France soutiendra la formation des médecins rwandais, notamment dans les domaines de la gynécologie, de la pédiatrie et des maladies infectieuses.

Les 16 millions d’euros alloués aux zones rurales serviront à la construction de marchés, de routes, de ponts, entre autres.

Jean Claude Musabyimana, Ministre de l’administration locale, a exprimé sa confiance en l’impact positif de ces investissements sur la réduction de la pauvreté.