Ce constat troublant a été fait durant la semaine de lutte contre la pollution atmosphérique, à un poste de contrôle, au lieu-dit "Ku giti cy’inyoni".

Pie Célestin Hakizimana, en charge du contrôle de la qualité de l’air chez REMA, a précisé que même un véhicule de 2020 figurait parmi les contrevenants. Ce qui met en lumière l’importance cruciale d’un entretien régulier des véhicules pour préserver la qualité de l’air, incluant le changement d’huile (vidange), le graissage, et le respect des contrôles techniques obligatoires.

Ces révélations surviennent dans un contexte où, en 2013, une étude du ministère de la santé avait déjà alerté sur les conséquences dévastatrices de la pollution atmosphérique.

Cette année-là, 2 227 décès étaient attribués à cette cause, avec 22% des hospitalisations dues à des maladies liées à la pollution et 21,7% de consultations pour des troubles respiratoires.

Les particules polluantes, bien que minuscules et invisibles, ont un impact majeur sur la santé. Elles sont en grande partie responsables des AVC, des maladies respiratoires chroniques, des cancers du poumon et des crises cardiaques.

La question de l’impact sur la faune locale reste cependant encore sans réponse, bien que les animaux domestiques, vivant en étroite proximité avec les humains, soient vraisemblablement également affectés.

Si Kigali est le poumon du Rwanda, il est grand temps de lui offrir de l’air pur pour que le pays puisse respirer à plein poumon !