L’être humain a besoin de fonder sa vie sur une réalité solide, de lui donner et d’y déceler une stabilité, une force, un sens, une valeur qui soient pour lui une source de satisfaction essentielle. Cette réalité solide qui, à la fois, domine sa vie et lui confère intimement sa réussite. On peut l’appeler le sacré.
Les génocidaires, les négationnistes et cette jeunesse INTERAHAMWE endoctrinée par l’idéologie ethnique, se nourrissant de messages haineux et trouvant leur consolation et apaisement pour leurs âmes profondément noircies dans le déni du génocide des tutsi au Rwanda, ne peuvent pas renouer avec la considération de cette notion du sacré, aussi longtemps qu’ils ne prendront pas la mesure de l’acte du génocide.
Le Rwanda est plus grand que nous tous, pris individuellemt. On ne peut pas prétendre ignorer le plan machiavélique de l’extermination des tutsi qui a malheureusement abouti au génocide en 1994 malgré toute l’évidence de cette horreur qui parle d’elle-même sur les visages des rescapés sur les collines et même sur la culpabilité et la honte de leur bourreaux encore en prison ou exilés partout dans le monde. Et ensuite, oser vouloir s’interposer et introduire dans la mémoire collective nationale pour la guérison, des propos tristement nostalgiques d’avoir été empêché de finaliser le plan démoniaque des génocidaires sur les tutsi au Rwanda. Il est du devoir de tous pour le « NEVERAGAIN » absolu.
Toute forme de vie est sacrée, que ça soit la nature ou les animaux. Et Dans le cheminement qui est particulièrement le nôtre, en tant que Rwandais, de par notre sombre histoire, par rapport à nous-mêmes, il faut se réconcilier avec le sens du sacré, de ses choses que nous devons absolument respecter et que nous ne devons jamais oser détruire encore. Le respect de l’être humain, notre voisin, notre invité, notre visiteur, notre semblable. Le respect de la vie.
Jeunesse Rwandaise, sachez qu’il y a dans le sens du sacré pour soi, le sens du sacré pour autrui. Et celui-ci, il faut lui manifester du respect, de la délicatesse, de la douceur. On dit qu’on peut rire de tout. Il faut parfois se retenir de rire du sacré, de soi, pour soi et pour autrui. C’est la seule façon d’être un être humain digne. Ça sera la seule et unique façon de travailler pour la paix entre Rwandais, que chacun puisse connaître son sacré et respecter le sacré de son semblable.
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