Une des preuves demeure que pour les musulmans wahhabites d’Arabie Saoudite, il reste à ce jour inconcevable de séparer les pouvoirs religieux, politique, juridique et militaire.
Pendant ce temps, le monde actuel a connu des soubresauts liés à la fin de la guerre froide, l’effondrement du bloc soviétique et du système communiste, l’accélération de la mondialisation accompagnée du développement des technologies.
Cette mondialisation confrontée aux défis de la mobilité et de la pénétration de la digitalisation qui amplifient les échanges et l’accroissement des communications qui en résultent.
Cette omniprésence de l’image sur nos écrans suscite le débat des évolutions et changements dans les sociétés. Des milieux virtuels entrent en connexion.
Cette mise en réseau de la planète entraine des métissages des comportements. Mais elle suscite également des conflits voire des collusions.
Ces changements, parfois brutaux, provoquent des variations qui induisent des troubles dont souffrent les individus qui a leur tour contaminent la société. Et ainsi les liens qui les rattachent à la société se dégradent.
On assiste depuis dans certaines contrées au vide idéologique et le brouillage des repères qui ouvrent la porte aux idéologies simplistes populistes et extrémistes. Ce qui contribue au délitement du tissu social.
On peut craindre que la société déprime par la perte des valeurs de son histoire.
Il faut dès lors distinguer lorsqu’on évoque « la perte des valeurs » celles relatives aux mœurs et coutumes susceptibles d’évolution et même d’appréciation diverses et celles avec lesquelles on ne peut transiger.
Il est des valeurs dont le déclin, l’oubli voire le non-respect se révèlent dangereux pour la communauté.
Lesquelles valeurs sont étroitement liées au fonctionnement même de la société sont de nature à porter atteinte à l’idée même de la cohésion sociale.
Le célèbre sociologue Emile Durkheim soutenait que « l’intégration sociale se fondait sur la religion, la politique et la famille ».
Les règles sociales traditionnelles ne s’imposent plus aussi rigoureusement qu’auparavant. Ainsi, le devoir et le respect indispensables à la cohésion sociale ne sont plus de mise.
On assiste depuis peu à une perte de respect de l’aîné, de l’autre, entrainant de fait la perte de la politesse.
Ces personnes aux valeurs incertaines ou même fausses ne voient pas en quoi elles ont des devoirs, ne comprennent pas pourquoi elles doivent être honnêtes, loyales ou solidaires.
Pendant qu’ils perdent les valeurs, ils ont également perdu leurs repères ou ne les ont pas construits suffisamment.
Manquant de leçons sur le permis et l’interdit ; les droits et devoirs.
Elles ne réalisent pas pourquoi il faut avoir une conscience tranquille et bénéficier de l’estime des autres.
Cette perte des repères les laissent face à eux-mêmes. Il faut savoir que ceux qui ne croient en rien (religion, famille…) sont prêts à se raccrocher à n’importe quoi et font des proies faciles pour les charlatans.
Le rapport au monde est devenu frivole, les valeurs morales ayant connu des fluctuations.
Se défaire de la pression sociale, devenus autonomes financièrement, certains ont décidé par eux-mêmes ce qu’ils feront et comment ils vivraient sans subir la pression de la famille et même du qu’en dira-t-on. Les gardes fous ont cédés.
Il est vrai que la crise des valeurs qui affecte la société ne saurait être dissociée de la manière dont fonctionne et évolue cette dernière.

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