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Burundi : Les problèmes d’approvisionnement en carburant, boissons et sucre dus à la corruption des dirigeants

Redigé par Bazikarev
Le 4 juin 2024 à 08:51

Le président du parti Sahwanya FRODEBU, Patrick Nkurunziza, affirme que les pénuries de boissons de la Brarudi, de sucre et de carburant sont causées par la mauvaise gouvernance marquée par le pillage des biens de l’État. Selon lui, durant la période où le FRODEBU dirigeait le pays après l’assassinat de Melchior Ndadaye, il n’y avait jamais eu de pénuries de sucre, de carburant ni de boissons de la Brarudi. Ces déclarations ont été faites samedi à Gitega lors de la commémoration du 31ème anniversaire de la victoire du parti aux élections du 1er juin 1993.

Le parti Sahwanya FRODEBU a lancé ce qu’il appelle le "mois de la Démocratie" dans la province de Gitega pour célébrer les 31 ans écoulés depuis sa victoire électorale.

Dans son discours, Patrick Nkurunziza est revenu sur les principaux problèmes actuels du pays et a proposé des solutions durables.

Patrick Nkurunziza a souligné que le Burundi traverse une période difficile à plusieurs niveaux en raison de la mauvaise gouvernance et du pillage des biens publics.

« Il n’y avait pas de telles pénuries lorsque le FRODEBU était au pouvoir, même dans des périodes difficiles après l’assassinat de notre président élu démocratiquement, Melchior Ndadaye. Aujourd’hui, ces pénuries existent à cause des détournements par les responsables qui continuent de voler l’argent des citoyens, argent qui pourrait sinon développer le pays et améliorer la vie des citoyens », a-t-il déclaré.

Patrick Nkurunziza a également abordé le problème croissant des enlèvements dans tout le pays.

Il a appelé les patriotes et tous les Burundais à s’entraider et à ne plus tolérer de tels actes. « Nous ne devons plus accepter que des personnes soient enlevées sous nos yeux sans que nous réagissons, ni que quelqu’un puisse arrêter une autre personne sans mandat légal », a-t-il ajouté.

La disparition forcée reste une préoccupation majeure au Burundi, avec plusieurs cas récents signalés, certaines autorités sont accusées d’être impliquées ou de fermer les yeux sur ces actes.

En réponse à tous ces défis, Nkurunziza a exhorté le gouvernement à se remettre en question et à mettre fin à la corruption pour bâtir un pays inclusif pour tous les Burundais.


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