Par ailleurs, deux soldats thaïlandais supplémentaires ont été tués mardi dans les affrontements frontaliers, portant le nombre total de soldats décédés à trois dans ce conflit récemment ravivé, selon l’armée thaïlandaise.

"Après plus de 24 heures de patience pour respecter le cessez-le-feu et évacuer les populations vers des zones sûres hier soir, nous avons riposté la nuit dernière et ce matin", a annoncé Hun Sen dans un message publié sur les réseaux sociaux.

La seconde région militaire thaïlandaise a indiqué dans un message sur les réseaux sociaux que les forces cambodgiennes avaient tiré des roquettes à lancement multiple BM-21 vers les frontières thaïlandaises depuis 6H00 mardi, contraignant la Thaïlande à répliquer.

La porte-parole du ministère cambodgien de la Défense, la lieutenante-générale Maly Socheata, a indiqué que de dimanche après-midi à mardi matin, l’armée thaïlandaise avait utilisé des armes lourdes et destructrices, des avions de chasse F-16 et du gaz toxique pour attaquer les positions militaires cambodgiennes et les civils.

Sept civils cambodgiens ont été tués et vingt autres blessés dans ce conflit frontalier, a-t-elle ajouté.

Selon les médias thaïlandais, les récents affrontements frontaliers entre la Thaïlande et le Cambodge ont contraint plus de 800 écoles et de nombreux hôpitaux à fermer temporairement dans les provinces frontalières de la Thaïlande.

Le conflit frontalier entre ces deux pays d’Asie du Sud-Est a repris depuis dimanche après-midi. Les deux parties s’accusent mutuellement d’avoir initié l’attaque et ont confirmé les pertes humaines.

Le président du Sénat cambodgien a déclaré que l’armée cambodgienne avait lancé des contre-attaques contre les forces thaïlandaises