Cette annonce a été faite juste après la confirmation de la défaite de son camp et du triomphe de Jordan Bardella du Rassemblement National, soulevant de nombreuses questions sur le paysage électoral à venir.

Le leadership du camp Macron reste incertain suite à cette défaite électorale, particulièrement ressentie par le Premier ministre Gabriel Attal, qui s’était fortement investi dans la campagne. Sa présence était remarquablement basse le soir de l’annonce. Des questions se posent donc : continuera-t-il à mener ce combat ou des figures comme Édouard Philippe ou François Bayrou devront-ils prendre le relais ? Le rôle des alliés de Macron, tels que le MoDem et Horizons, est également en question, surtout après avoir attendu les européennes pour potentiellement se distancer du président.

À gauche, la situation est tout aussi floue. Les principaux partis de gauche (PCF, EELV, LFI, PS) n’ont pas fait front commun pour les européennes, ce qui a exacerbé les tensions entre eux. La possibilité d’une nouvelle alliance semblable à la Nupes, qui avait précédemment sécurisé environ 150 sièges, semble compliquée.

Malgré la position renforcée de Raphaël Glucksmann et sa ligne sociale-démocrate après les élections, ses appels à une alliance entre le Parti socialiste et les écologistes, à l’exclusion des Insoumis, signalent des négociations difficiles à venir.

Pour le Rassemblement National, l’objectif est clair : instaurer une cohabitation et viser le poste de Premier ministre. Jordan Bardella, jouissant d’une popularité importante après les européennes, semble être une figure clé. Cependant, la stratégie à long terme du parti envisage de positionner Marine Le Pen comme présidente, soulevant des questions sur le leader approprié pour cette campagne et si Éric Zemmour rejoindra en tant qu’allié. Ainsi, la période à venir promet de nombreux rebondissements politiques.

Le président français, Emmanuel Macron