Cette réunion s’inscrit dans le cadre du projet Tunoze Gusoma, soutenu par l’USAID, qui évalue les compétences en lecture et en écriture des jeunes enfants. Dr Mbarushimana a insisté sur le fait que l’inscription des enfants à l’école maternelle est bénéfique pour leur développement cognitif. "Nous encourageons les parents à inscrire tous les enfants qui atteignent l’âge de trois ans à l’école maternelle. Cela éveille leur cerveau et leur permet de commencer à réfléchir et à interagir avec les autres", a-t-il déclaré.

Le Directeur a également rappelé que pour réussir dans le premier cycle de l’école primaire, les enfants doivent savoir lire, compter et écrire. C’est pourquoi le ministère de l’Éducation met en œuvre des initiatives pour améliorer la qualité de l’éducation, notamment par le biais de la REB (Rwanda Education Board).

Dr Mbarushimana a précisé que les progrès réalisés grâce au projet Tunoze Gusoma ne doivent pas s’arrêter seulement à sa conclusion prévue en 2026. "Nous avons invité les responsables des districts en charge de l’éducation afin qu’ils comprennent bien le projet et continuent à le mettre en œuvre", a-t-il ajouté.

Le projet Tunoze Gusoma a déjà montré des résultats significatifs. Selon Ndahayo Protogène, le Directeur du projet, le taux d’enfants sachant lire est passé de 32 % à 80 % au cours des trois dernières années, grâce à des formations destinées à plus de 30 000 enseignants du premier cycle et des écoles maternelles.

Lancé en 2021, le projet vise à doter les enfants des compétences fondamentales en lecture, en écriture et en calcul. À travers des formations variées, Tunoze Gusoma s’engage à améliorer la qualité de l’enseignement pour les jeunes apprenants du Rwanda.

Les autorités appellent donc les parents à prendre conscience de l’importance de l’éducation précoce et à inscrire leurs enfants à l’école maternelle pour leur garantir un avenir radieux.

Dr. Nelson Mbarushimana, a souligné l’importance d’inscrire les enfants à l’école maternelle dès qu’ils atteignent l’âge requis.

Selon Ndahayo Protogène, Directeur du projet ''Tunoze Gusoma'' le taux d’enfants sachant lire est passé de 32 % à 80 % au cours des trois dernières années.