A l’initiative du Président Uhuru Kenyatta, les délégations de prêt de trente groupes rebelles, celle du gouvernement congolais ainsi que des observateurs internationaux étaient réunis à Nairobi au Kenya pendant une semaine pour résoudre le problème de la sécurité à l’Est du pays.

Les groupes rebelles ont rédigé et déposé les doléances remis au facilitateur, Uhuru.

En RDC on ne peut que se réjouir de cette lueur d’espoir de paix à l’est du pays.

Depuis novembre 2021, les combats se sont intensifiés entre le M23 et les FARDC.

Si le M23 est plus médiatique, on décompte une trentaine de groupes armés actifs à l’Est de la RDC.

Et les alliances se font et se défont au gré des intérêts changeants des chefs rebelles.

Néanmoins, les Etats membres de la Communauté des Etats de l’Afrique de l’Est « EAC » dont la RDC est devenu membre récemment ont décidé de déployer une force militaire régionale pour combattre les groupes armés dans cette partie du pays.

Dans les couloirs de négociations à Nairobi, nombreux sont ceux qui disaient attendre une volonté politique plus forte pour la mise en œuvre du programme « démobilisation, désarmement, et réintégration ».

On y apprend également qu’une nouvelle session des discussions aura lieu dans deux semaines après analyse des différents mémorandums des groupes rebelles.

Cette première étape qui a pris fin le 27 avril 2022 aura servi à recueillir les attentes des uns et des autres.

Les Chefs d’Etats du Congo et du Kenya exhortent en chœur les groupes rebelles à déposer les armes et intégrer la vie de la nation.

Les groupes rebelles signent en faveur de la paix