Ce code offre la liste des obligations réciproques qui s’imposent aux acteurs.

Au-delà du code écrit, c’est le lieu ici de considérer une réflexion sur ce qu’on doit reconnaitre comme devoir au niveau individuel et collectif.

Quand on sait que la gouvernance de ces ensembles humains impacte fortement la vie de ses acteurs et partenaires, les actes posés par chacun impliquent un comportement éthique.

Pour le Rotary International, « profondément attachés au respect de valeurs humanistes, un rotarien ne se contente pas d’afficher des principes.

Il soumet en permanence toute action à un questionnement pour s’assurer de leur pertinence ».

Lesquelles questions sont les suivantes :

Est-ce conforme à la vérité(1), est ce loyal de part et d’autre(2), est ce susceptible de stimuler la bonne volonté réciproque et de créer des relations amicales(3) est ce bénéfique à tous les intéressés(4) !

Ceci veut dire que l’éthique correspond à une prise de conscience par chacun des acteurs de sa propre responsabilité et du sens de ses actes.

Dans une organisation, le dirigeant impulse les valeurs morales initiales qui deviennent avec le temps « une culture ».

Et il n’y a que l’éthique qui mène à la maturité relationnelle enrichissante pour l’ensemble des acteurs.

Car en faisant corps avec l’éthique, une organisation gagne sur la quasi-totalité des aspects : crédibilité, qualité du climat social, fierté d’appartenance, cohérence des comportements, résultats économiques…

Celle dont l’éthique n’est pas la préoccupation majeure s’expose à terme, à une érosion de sa notoriété et de ses parts de marché.

La crise financière de 2008 rappelle que les crises prennent leurs sources dans des aspects lointains, dont l’abandon de l’éthique.

Et à ce titre, nul n’est à l’abri. On peut peser sept cent milliards de dollars américains comme Lehmann and Brothers et tomber en faillite spectaculaire en l’espace d’une semaine.