Cependant, il existe un phénomène parallèle, aussi pernicieux, qui tente de nier, de réécrire ou de minimiser ces crimes : le négationnisme.

Le négationnisme est une attaque frontale à la mémoire collective, une insulte à la vérité et un affront à toutes les victimes. Il n’est pas seulement inacceptable, il est aussi injustifiable et inexcusable. Ignorer la réalité, la déformer ou la nier, c’est se rendre complice, après coup, de ces mêmes crimes. C’est comme si l’on assassinait une seconde fois les victimes, en les privant de leur dignité et de la reconnaissance de leur souffrance.

Nous vivons à une époque où l’information est à portée de main, où les preuves, les témoignages et les documents officiels sont accessibles. Il est donc d’autant plus incompréhensible et répréhensible que certains choisissent délibérément de nier la réalité. Les motivations derrière ces actes peuvent varier des intérêts politiques, idéologiques, jusqu’à de simples préjugés mais elles sont toutes inacceptables.

Même l’utilisation du génocide ou de la négation de celui-ci pour des jeux de mots, des plaisanteries ou des provocations est une trahison. Ces tentatives, sous le couvert d’un prétendu humour ou d’une liberté d’expression détournée, sont non seulement odieuses, mais elles banalisent la souffrance et la mort.

Chaque rire ou sourire provoqué par un tel "humour" est une gifle à la face de ceux qui ont souffert.

La mémoire est notre bouclier contre la répétition de l’histoire. Elle est notre guide pour construire un avenir où la dignité, le respect et la justice prévalent.

Le négationnisme, sous toutes ses formes, est un poison pour cette mémoire. Il n’y aura jamais de place pour la complaisance face à une telle toxicité.

La vérité doit être préservée, défendue et promue. Les victimes méritent que leur histoire soit racontée, honorée et jamais oubliée. Contre les forces obscures du négationnisme, nous devons tous nous tenir fermes, vigilants et unis.