Au cours de ses échanges avec les journalistes, il a souligné les leçons tirées de l’histoire douloureuse du Rwanda, évoquant la libération comme une idéologie, une politique et une culture à consolider.

Il a particulièrement insisté sur la libération mentale et culturelle, considérant celles-ci comme les fondations d’une vision pour la société, axée sur des actions en faveur du peuple et de sa dignité.

Le président a également parlé de la liberté de choix, tant sur le plan individuel que collectif, et a encouragé à réfléchir et agir par soi-même, en s’inspirant des paroles de Bergson : « l’homme est le boulanger de sa vie ».

Cette métaphore illustre l’idée que chaque individu façonne sa propre existence à travers ses choix et actions.

En regardant vers l’avenir, le président Kagame a exprimé son désir de "faire plus et mieux" dans son nouveau mandat, tout en répondant aux critiques qui, selon lui, sont souvent orientées et ne reflètent pas toujours la vérité.

Il a souligné que chaque pays a son propre contexte historique, culturel et sociologique, et que les critiques doivent être considérées dans ce cadre.

En abordant les questions internationales, Kagame a exprimé son inquiétude face aux tensions mondiales et a questionné la pratique de la démocratie, s’interrogeant si une véritable adhésion à celle-ci pourrait réduire les conflits mondiaux.

Il a également critiqué les pays impliqués dans des conflits pour leur tendance à donner des leçons tout en étant eux-mêmes partie prenante, décrivant cela comme une forme de diversion.

Concernant la crise à l’Est de la RDC, Kagame a réitéré sa position selon laquelle les gouvernements successifs de Kinshasa manquent de volonté politique pour résoudre la situation, et que la communauté internationale n’a pas pris les mesures nécessaires.

Il a souligné l’importance de la qualité de l’éducation pour préparer la jeunesse à prendre le relais, et a déclaré que les critiques n’ont aucun effet sur le processus électoral, les Rwandais étant suffisamment matures pour ignorer les "oiseaux de mauvaise augure".

En somme, le président Kagame a présenté une vision du Rwanda qui valorise la résilience, l’autonomie, et l’engagement de sa population, tout en restant critique envers les influences et critiques externes qui, selon lui, ne prennent pas en compte le contexte singulier du Rwanda.

Au cours de ses échanges avec les journalistes, le Président Kagame a souligné les leçons tirées de l'histoire douloureuse du Rwanda