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Kayumba Nyamwasa en mission à Kinshasa : le rôle de Tshisekedi dans la déstabilisation du Rwanda se précise

Redigé par IGIHE
Le 28 septembre 2024 à 02:21

Aujourd’hui, nous sommes témoins d’une réalité troublante, une réalité qui pourrait avoir des répercussions majeures non seulement pour le Rwanda, mais pour l’ensemble de la région des Grands Lacs. En septembre 2024, un homme, un ancien général rwandais en exil, Kayumba Nyamwasa, s’est rendu discrètement à Kinshasa, capitale de la République Démocratique du Congo. Mais ce voyage n’était pas une simple visite. Loin d’être anodin, il s’inscrit dans un vaste plan orchestré par le Président Félix Tshisekedi, un plan visant à déstabiliser le Rwanda.

Tshisekedi, le chef d’État congolais, a clairement exprimé son intention de s’allier avec quiconque pourrait contribuer à la chute du pouvoir en place au Rwanda. Il a publiquement tendu la main à des groupes et individus qui nourrissent une hostilité profonde envers le gouvernement de Kigali.

Parmi eux se trouve Kayumba Nyamwasa, une figure centrale de la rébellion contre le Rwanda, fondateur de la coalition P5. Cette coalition, composée de plusieurs groupes terroristes, n’a cessé de représenter une menace directe à la stabilité du Rwanda depuis sa création.

Parmi ces groupes, il y a le tristement célèbre RUD-Urunana. Souvenez-vous de l’attaque meurtrière qu’ils ont menée à Musanze en 2019, une attaque qui a coûté la vie à 14 civils innocents. Cet événement tragique est une preuve flagrante que la menace est bien réelle. Des forces extérieures, motivées par des ambitions politiques, sont prêtes à déstabiliser un pays qui, depuis des années, se bat pour maintenir sa paix et sa sécurité.

Mais ce qui est encore plus préoccupant, c’est la relation étroite que Kayumba entretient avec certains leaders des FDLR, ce groupe armé largement reconnu pour ses actions terroristes dans la région.

Parmi ces leaders, on trouve Théoneste Misago, un homme clé responsable des opérations des FDLR en Afrique australe, et Alphonse Munyarugendo, un ancien militaire rwandais aujourd’hui basé au Mozambique.

Récemment, Kayumba Nyamwasa s'est discrètement rendu à Kinshasa, la capitale de la République Démocratique du Congo, où il a rencontré des dirigeants des FDLR, un groupe armé largement reconnu pour ses activités terroristes.

Munyarugendo, tout en menant des activités commerciales dans ce pays, reste fidèle à la cause des FDLR. Ces alliances, bien que peu connues du grand public, montrent que Kayumba n’agit pas seul. Il est soutenu, financé et encouragé par ceux qui, tout comme lui, souhaitent voir tomber le Rwanda.

Misago, par exemple, joue un rôle central dans la coordination des opérations des FDLR. Il supervise le recrutement de nouveaux membres et dirige les campagnes de collecte de fonds. Kayumba, de son côté, reçoit le soutien d’Étienne Mutabazi, un ancien officier et porte-parole du RNC, qui a publiquement minimisé la menace que représente les FDLR pour le Rwanda, tout en travaillant en coulisses pour renforcer cette organisation.

Ce que nous devons comprendre ici, c’est que ce voyage à Kinshasa n’est pas une simple visite de courtoisie. C’est bien plus que cela. C’est une confirmation que le soutien de Tshisekedi aux forces hostiles au Rwanda est bien réel. Depuis 2022, Tshisekedi a donné une place importante à des acteurs comme les FDLR dans son plan stratégique. Il a également intensifié ses contacts avec des exilés rwandais tels qu’Eugène Richard Gasana, un autre opposant farouche au gouvernement en place à Kigali.

Et puis, il y a cette révélation inquiétante : un document confidentiel daté de juillet 2024, signé par le chef de cabinet de Tshisekedi, Anthony Nkinzo Kamole. Ce document prouve que la RDC est en pourparlers avec le Niger pour accueillir six Rwandais accusés de crimes par le Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR). Parmi eux, on retrouve des personnalités influentes de l’ancien régime Habyarimana, des hommes tels que Sagahutu Innocent, un ancien officier supérieur, et Protais Zigiranyirazo, le beau-frère de l’ancien Président Juvénal Habyarimana. Ces figures, qui ont joué des rôles clés dans l’histoire du Rwanda, sont aujourd’hui au centre d’un plan visant à renforcer la déstabilisation du pays.

Alors, que signifie tout cela pour la région des Grands Lacs ? Ce rapprochement stratégique entre Kayumba Nyamwasa, les FDLR et la présidence de Tshisekedi ne doit pas être pris à la légère. Nous sommes face à une alliance qui a le potentiel de bouleverser la stabilité de toute la région. Un jeu dangereux est en cours, un jeu de pouvoir, d’influence et de manipulation politique qui pourrait non seulement déstabiliser le Rwanda, mais aussi affecter gravement la paix, déjà fragile, dans les Grands Lacs.

L’histoire nous a enseigné que lorsque de telles alliances se forgent, les conséquences sont rarement minimes. Le Rwanda a traversé des périodes extrêmement difficiles, et il a réussi à maintenir une paix relative grâce à des efforts considérables. Mais ce que nous voyons aujourd’hui est un avertissement clair : des forces se lèvent, prêtes à contester cet équilibre durement acquis.

Cela est une mise en garde, non seulement pour les gouvernements de la région, mais aussi pour la communauté internationale. Il est essentiel que nous restions vigilants, que nous comprenions la gravité de la situation et que nous nous interrogions sur les conséquences de ce plan pour la paix, la sécurité et la stabilité du Rwanda et de ses voisins. Car dans ce jeu de pouvoir, ce ne sont pas seulement des hommes politiques comme Kayumba Nyamwasa ou Félix Tshisekedi qui en paieront le prix. Ce sont les populations civiles, des innocents, qui risquent, une fois de plus, d’être pris dans le tourbillon de l’instabilité et de la violence.

C’est une réalité que nous ne pouvons pas ignorer. Le moment est venu de rester alerte, d’agir et de soutenir la paix dans la région avant qu’il ne soit trop tard.

Tshisekedi, le chef d’État congolais, a clairement exprimé son intention de s’allier avec quiconque pourrait contribuer à la chute du pouvoir en place au Rwanda.
Depuis plusieurs années, les FDLR bénéficient d'un soutien militaire et financier de la part du gouvernement de Kinshasa, qui cherche ainsi à déstabiliser le Rwanda.

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