Paradoxalement, cette peur semble inhiber toute volonté de mettre en lumière ceux qui, en coulisses, exercent un contrôle sans précédent sur l’économie de guerre et qui gouvernent des secteurs considérables du territoire national.
Un examen approfondi de ces problèmes et un dialogue franc sur ces sujets délicats auraient pourtant permis d’éviter nombre des malversations et activités mafieuses dénoncées avec véhémence par Tshisekedi lors de son passage à Bunia.
C’est ici qu’apparaît la complexité de la situation. Il semble y avoir des accointances, des connexions bien rodées entre les détenteurs du pouvoir à Kinshasa et ces malfrats.
Le problème, c’est que ces connexions ne sont pas toujours visibles en surface. Elles agissent en immersion, tels des courants souterrains, influençant et guidant les décisions prises par ceux qui occupent les plus hautes sphères du pouvoir.
Mais la présence de ces passerelles bien huilées n’est pas sans conséquence. Au contraire, leur existence et leur fonctionnement ont un poids énorme dans les décisions des hommes et des femmes qui dirigent le pays.
L’ouverture d’un débat intellectuel sur ces questions serait une étape cruciale dans la résolution de ces problèmes. La peur du gouvernement de Kinshasa de s’engager dans cette discussion est non seulement dommageable pour le peuple congolais, mais elle entrave également la voie vers une véritable transformation et une justice sociale durable.
Il est temps que ces questions soient débattues de manière ouverte et honnête, pour le bien de tous les Congolais.

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